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ATLAS LINGUISTIQUE DE LA FRANCE
NOTICE
SERVANT A L'INTELLIGENCE DES CARTES
PARIS
■HONORÉ CHAMPION, ÉDITEUR
LIBRAIRIE SPÉCIALE l'OUK LHISTOIRE DE LA FRANCE ET DE SES ANCIENNES PROVINCES
9, QuAi Voltaire, 9 1902
Ccfte Lirochure est dL'btinée à suppléer, provisoiremeiK, le volume dont la public.ition suivra de prés eelle des cartes.
SOMMAIRE
Atlas linguistique de hi France.
Exergue.
Numérotage.
Séparation des mots.
Ponctuation.
Accent tonique.
Signes et abréviations.
Mode de transcription.
Notes de M. Edmont relatives à la valeur de certains sons dans quelques patois.
Concordance des numéros d'ordre chronologique a\ec les numé- ros des cartes.
Nomenclature des localités. — Renseignements sur les sujets. — Notes relatives à l'emploi des parlers.
Cartes incomplètes de l'Atlas général. (Date de l'apparition de certains mots dans le questionnaire).
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ATLAS LINGUISTIQUE DE LA FRANCE
NOTICE
SERVANT A L'INTELLIGENCE DES CARTES
PARIS
HONORÉ CHAMPION, ÉDITEUR
librairie spéciale lyur l'histoire de la france et ue ses anciennes provinces
9, Quai Voltaire, 9 1902
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ATLAS LINGUISTIQUE DE LA FRANCE
L'Atlas lingiustiquede_la_^rançe__gst_^mi^Xë.aiài-d&~mztén^^ devant servira l'étude des patois de la France rùiiiane et de ses colonies linguistiques limitrophes.
Il répond à un appel que M. Gaston Paris adressait il y a 14 ans aux savants de la province ; le programme qu'il leur proposait est contenu tout entier dans ces mots :
« Il faudrait que chaque commune d'un côté, chaque forme, chaque mot de l'autre, eût sa monographie, purement descriptive, faite de première main, et tracée avec toute la rigueur d'observation qu'exigent les sciences naturelles'. »
Tel est bien le programme à réaliser : mais, on peut le dire sans pessimisme, l'achèvement du long travail qu'il suppose s'enfonce dans l'avenir au point d'en paraître improbable et chimérique, — d'autant plus que chaque année qui s'écoule foit plus stérile et plus ardu le terrain à explorer, ternit enfin de plus en plus, sans compensations appréciables, le tableau dont il importe de noter le coloris, en ses valeurs justes, sa richesse et ses harmonies.
Et encore, s'il importe d'établir sur une base sérieuse l'histoire linguistique de la France ; si l'on entend fournir aux linguistes — ce qui leur manque encore tota- lement — des matériaux fidèlement transcrits, et recueillis sur des points assez nombreux et voisins pour que puissent être étudiés, en soi et en fonction, les ferments de la matière linguistique; s'il s'agit, enfin, de détailler les aires lexicolo- giques, phonétiques, morphologiques et syntactiques, au point que le linguiste vienne avec confiance interroger leurs contours et le procès-verbal des conditions où ces aires meurent ou naissent, se dilatent ou se contractent : s'il en est ainsi, on peut dire que le desideratum formulé aux Parlers de France, loin d'embrasser le maximum de la tâche (comme il semblerait, de par les difficultés matérielles), n'en indique vraiment que le strict minimum.
Mis en regard de ce programme, qu'est notre Atlas ? Il ne donne qu'une faible
partie des parlers de 639 communes, aJors_que Ta France, à elle seule, en compte
32^0oo| Il n'est donc qu'une modeste ébauche, et nous sommes les premiers à
reconnaître que l'approximation à laquelle nous avons été condamnés ''par les
circonstances doit impliquer bien des omissions de faits importants, bien des
défectuosités dans le tracé que constituent les aires. ., ,J^
I. G. Paris, les Parlers de France, 1888.
x.
VAllas linguistique de la France est le résultat de plus de quatre années consécutives de voyages en zigzag, dont le lecteur pourra suivre les itinéraires, en consultant le tableau des numéros d'ordre chronologique; et il ne renferme absolument que des formes recueillies sur place pendant ce laps de temps, et recueillies par M. Edmont seul. Sa tâche consistait à relever les équivalents patois de toutes les formes d'un questionnaire dans un certain nombre de points, à distances à peu près égales les uns des autres, de tous les départements romans de la France et de toutes les autres divisions administratives correspondantes des pavs limitrophes de notre carte. Ce nombre de points était fixé d'avance et proportionné à l'importance de la variation que le parler nous paraissait devoir présenter; mais il va sans dire qu'il n'était point définitif, qu'il restait sujet à une révision dictée par les constata- tions faites dans le cours des voyages. De fait, il n'est guère de département où nous ayons maintenu le nombre de points d'enquête qui avait été fixé primitive- ment. A une ou deux exceptions près (Courtisols, p. ex.), nous ne nous sommes jamais laissés guider dans notre choix par les résultats de travaux antérieurs et n'avons jamais recherché les points qui auraient pu se prévaloir d'un titre quelconque.
Ces résolutions initiales, où les observations linguistiques antérieures jouent un rôle des plus efiacés, résultent de mûres réflexions, et non point, comme on pourrait le supposer, de négligence dans la préparation du travail d'enquête : en effet, en choisissant à l'avance des points qui se recommandent à l'attention par des particularités, des singularités ou tout autre titre analogue, nous aurions, de propos délibéré, vicié notre exposé de faits relevés par approximation géographique, nous aurions sacrifié la vérité de l'aspect normal à des particularités risquant de la fausser plus ou moins.
Par ce qui précède, on voit que notre plan n'avait rien de bien impératif et laissait à M. Edmont une grande liberté dans ses opérations : il avait à trouver, dans un cercle bien suffisamment vaste, les personnes et les circonstances lui paraissant le mieux indiquées pour le bon engrangement de sa moisson.
Le questionnaire dont il était muni à son premier départ se composait ' :
i) De mots isolés-, choisis dans le répertoire populaire, groupés par simili- tude de sens, et plus particulièrement désignés pour établir les lois phonétiques des_pai'lers. De ce choix n'étaient point exclus des mots d'origine récente, pas plus que ceux que les patois ne peuvent posséder de leur propre fonds et qu'ils doivent au langage littéraire. Il nous
1. Pour les noms de plantes, M. Edmont avait joint au questionnaire un complément indispensable : un herbier.
2. C'est-à-dire syntactiquement isolés.
— 5 —
importait, en eflet, de mettre en lumière la façon dont les parlers popu- laires se comportent vis-à-vis de cette phalange de mots importés, dans quelle mesure ils se les assimilent à leur fonds ancien, à quel degré ils sont en communion avec le langage de Paris et accessibles à toute invasion. Ce sont des témoignages intéressants de leur état vital.
2) D'un certain nombre de mots, isolés également, que nous savions varier
en multiples aires et comme tels plus particulièrement indiqués pour montrer la variété du vocabulaire gallo-roman. C'est cette catégorie de mots que le supplément du questionnaire, dont il va être question, a plus spécialement enrichi.
3) D'une centaine de phrases, fort peu compliquées, d'allure rustique,
mettant en fonctions morphologique et syntactique de nouveaux mots et des mots figurant déjà dans les deux premières catégories. Ces phrases donneront notamment un aperçu à peu près complet des formes régulières du verbe. Elles sont d'un intérêt capital dans un travail tel que le nôtre. La phrase n'est-elle pas souvent — dois-je dire toujours? — le creuset d'où sort le mot isolé ? Et, dans les patois, que de mots sortent de ce creuset avec les traces de l'usure ou de l'encroûtement ! Une quantité de mots isolés de notre atlas ayant une étendue de sens qui varie selon les patois, voire même selon les individus, demander l'équivalent du type français c'est s'exposer à n'en obtenir qu'un à-peu-près sémantiquement insuffi- sant. A cet égard il n'y aurait donc, pour beaucoup de mots, de réponse rigoureusement précise qu'à ce qui figure dans une phrase et est ainsi sémantiquement déterminé; là seulement, il y aurait équivalence réelle entre le mot français et le mot patois. Devions-nous, dès lors, ne former notre questionnaire que de phrases immobilisant un mot dans l'une de ses acceptions ' ? Peut-être, en théorie. Mais, en appliquant ce système d'interrogation, nous aurions, bien plus que cela n'a^ eu lieu, été dupes de l'arbitraire momentané des sujets interrogés, nous aurions présenté au lecteur des discordances du modèle français qu'il aurait, exclusivement à d'autres formes, attribuées au patois, alors qu'elles n'auraient été que le fait d'une momentanéité en même temps que d'une individualité. La comparaison entre les parlers en aurait grandement soufl^ert sans que, en compensation, la rigueur scientifique y eût trouvé son compte. Fallait-il
I. Ainsi, dans le patois 956 de notre carte, le mot fr. aUniner a pour équivalent àlne, donné en réponse à : allumer une lanterne; mais, dans ce même patois, le vieux temps où l'usage de l'allumette était peu répandu revit dans àvye le feu (aviver le feu du foyer). Allumer n'a donc pour correspondant exclusif ni dhie, ni àvye.
y obvier, en recherchant une traduction Httérale? C'était s'exposer infailhblement à falsifier le langage. Le lecteur devra se rappeler que si dans la recherche des mots isolés la vérité sémantique a quelque peu souffert, c'est au grand profit de la concordance formelle entre le français et le patois; et que, d'autre part, ce mode d'enquête amenait beaucoup plus fitcilement et naturellement les synonymes ou concurrents des mots demandés.
Après avoir vu notre questionnaire à l'épreuve pendant plus de quatre années, nous sommes loin de croire que ce document, indispensable pis-aller pour une enquête faite dans les circonstances où nous nous trouvions, ait été conçu pour le mieux. Nous nous en consolons, d'ailleurs, dans une certaine mesure, car nous avons la conviction que, dussions-nous le remanier actuellement, après oeuvre accomplie, et terminer par où nous avons dû commencer, le nouveau modèle nous ménagerait encore bien des surprises désagréables.
Au cours de l'enquête, nous avons ajouté au questionnaire primitif bon nombre de mots nouveaux, — quelquefois pour combler des lacunes apparues, souvent aussi par la nécessité de mettre dans un rapport plus équitable, et plus conforme à notre projet primitif, d'une part le temps pris par l'interrogation (temps ne dépassant pas nos prévisions), et d'autre part le temps consacré à la recherche d'un lieu et d'un sujet favorables (les excédant, celui-ci, de près de moitié). A la vérité nous cédions encore à une troisième considération, peut-être plus impérieuse que les deux premières : loin de s'émousserà la tâche déjà considérable que nous nous étions imposée, notre appétit grandissait au fur et à mesure qu'avançait le travail. Nous devons nous excuser de cette dérogation au principe que nous avions adopté de ne soumettre au lecteur que des cartes complètes, car on éprouvera peut-être un peu du dépit que nous éprouvons nous-mêmes à voir dans certaines de nos cartes de grands espaces vides de formes, et à ne trouver, vers la fin de l'ouvrage, que des cartes du midi de la France seulement au lieu de cartes complètes du territoire exploré. Nous donnons plus loin un tableau de ces mots nouveau-venus, avec la date de leur apparition dans le questionnaire, en tant du moins qu'ils intéressent V atlas général, c'est-à-dire l'atlas à cartes de la France entière.
Il nous paraît superflu pour le moment — et il nous serait bien diflîcile, vu l'état dans lequel se trouvent actuellement nos matériaux — de signaler tous ceux qui ne rempliront que des cartes de la moitié sud du territoire et qui feront suite à l'atlas général. Le nombre de ces cartes est de 40Q au moins (occupant 200 feuilles du format adopté) qui constitueront 4 fascicules au moins.
Nous avons un autre aveu à faire, et un aveu qui nous coûte plus que le précé- dent : au début de l'enquête nous avons cru pouvoir négliger de noter Vaccent ionique, nous réservant de le faire dans l'est du territoire où tant de perturbations phonétiques ne s'expliquent que par sa mobilité dans la phrase. La place de l'accent
n'a été régulièrement notée qu'à partir du numéro 156 d'ordre chronologique; et encore, pour être siir de ne soumettre au lecteur que des matériaux qui, sous ce rapport, fussent absolument dignes de foi, nous a-t-il fallu apporter à la notation une restriction dont nous parlons plus loin. Nous regrettons bien vivement cette omission, plus encore en ce qui concerne les phrases et locutions, où s'opère le travail de désagrégation de l'accent latin, que pour les mots isolés, où sa fixation est beaucoup plus hésitante et paraît être souvent due à des influences momen- tanées auxquelles le sujet interrogé s'abandonne.
Etant données la brièveté du temps consacré à l'interrogation, facteur dont on ne saurait nous tenir rigueur, et partant l'impossibilité d'un examen quelque peu approfondi, non pas de la nature des sons que nous voulions saisis en « instan- tanés », et francs de toute retouche, mais de la valeur sémantique exacte et de la réalité syntactique des réponses, nous avons pensé que nos renseignements s'écar- teraient le moins possible de la vérité, si nous laissions au sujet la plus grande liberté, son « franc parler », si nous affranchissions autant que possible la traduction des inconvénients qui lui sont inhérents, inconvénients plus particulièrement désastreux, lorsqu'il s'agit de parlers étroitement apparentés et en communion constante. Les réponses que nous reproduisons dans nos cartes représentent tou- jours l'inspiration, l'expression première de l'interrogé, une traduction de premier jet. On verra par la suite que nous avons pris soin de distinguer par un signe particulier les formes recueillies en réponse à une seconde question posée en vue d'obtenir une équivalence directe ou plus directe.
En prenant ces mesures au détriment de la concordance dans les formes d'une seule et même carte, nous nous sentions d'avance approuvés par ceux de nos lecteurs qui ont recueilli des parlers de la bouche de sujets peu lettrés : ils savent, en effet, quelle difficulté on éprouve parfois à obtenir une réponse directe à la question posée et à combien d'erreurs on s'expose, d'autre part, à vouloir faire rectifier une réponse fausse, indirecte ou imparfaite. Ce fut notre constant souci d'éviter, autant que possible, ce que nous appelions dans notre correspondance « les formes extorquées » ' .
I. Dans les conditions où nous nous trouvions, le principe suivi nous parut vraiment le seul valant d'être approuvé. Sans doute, il peut paraître regrettable qu'à :
Vous irouverei bien quelqu'un qui vous ira on nous réponde : ... quelqu'un qui vous ira bien,... qui vous conviendra,... à votre goût,... qui fera bien votre affaire,... qui vous plaira,... qui vous agréera, et même ... qui vous voudra. (Dans ce dernier cas, nous mettons la forme entre parenthèses, comme ne répondant point à qui vous ira.)
Mais, que faire à cela ? Ne pouvant contrôler le degré de réalité dans la corres-
Nous venons de faire allusion, en passant, au prix que nous attachions aux caractères de l'instantanéité dans la notation des sons. Nous devons à ce sujet, pré- venant les objections qu'on ne manquerait pas de nous faire, donner quelques détails sur notre façon de procéder à l'établissement des cartes. Ces détails, cro3'ons-nous, rassureront le lecteur sur la possibilité d'écarter (pour vaste que soit cet ensemble des parlers) toute confusion dans l'attribution des formes à leurs numéros respectifs, c'est-à-dire à leur lieu d'origine.
Les patois ont été recueillis chacun sur un cahier particulier, dont la couverture portait les mdications géographiques qui nous ont servi à établir les trois premières cartes de l'atlas et le tableau de cette brochure intitulé : Nomenclature des localités, etc..
Ces cahiers étaient remplis sur place et aussitôt envoyés pour être dépouillés. Ils portaient sur chaque feuillet, divisé en trois colonnes, le nombre toujours égal des mêmes mots et des mêmes phrases du questionnaire, dans le même ordre et numérotés de 5 en 5. Cette disposition, si simple qu'elle s'imposait d'elle- même, facilitait le report sur les cartes (et sur les feuilles numérotées qui les ont remplacées, comme on le verra plus loin), en assurait l'exactitude, en même temps qu'elle restreignait à son minimum l'omission dans l'interrogation.
La notation des sons d'un patois a été faite sans qu'on se soit aucunement soucié d'établir une graphie unitaire dans les formes en conditions phonétiques théoriquement identiques. Il fallait, en effet, briser ?i\tc l'errement (que nous avouons avoir suivi nous-mème autrefois) consistant à soumettre, plus ou moins scienmient, à des retouches le cliché phonétique de la perception première. Qu'on prenne pour base d'un parler d'une commune l'ensemble des habitants (et en fixe une moyenne'), ou qu'on n'en prélève, comme nous l'avons fait en général, qu'un échantillon, en ne consultant qu'un de ses représentants, peu importe : les patois ne présenteront point au transcripteur la rigidité, l'immuabilité phonétiques, qu'on paraît encore leur attribuer; et le travail de retouche n'est point aussi inno- cent qu'on pourrait le croire, car il efface souvent des nuances précieuses pour l'observation des lois, et, si l'on veut me pardonner l'aspect paradoxal de cette assertion, il outre souvent les vérités au détriment des doutes". C'est pourquoi
pondance de ces formes avec qui vous ira, ne devant même pas rechercher jusqu'à quel point elles sont entachées d'individualité, il nous fallait les accueillir : et, agissant ainsi, nous pensions obéir à des exigences de la .science plus pressantes que celles qui nous auraient dicté d'autres procédés.
Dès le début, nous avions prévu, en partie du moins, les inconvénients du principe, et c'est dans cette prévision que, dès l'abord, nous avons largement mesuré la part des mots qui doivent servir à établir les lois phonétiques.
I. Très suggestive à cet égard, comme à d'autres points de vue analogues, est la carte 44 : Cette année.
— 9 —
nous n'avons point cherché non plus à combler les lacunes que présente ou paraît présenter la notation des signes diacritiques, alors que cent formes eussent pu nous guider dans la correction.
Nos cartes peuvent contenir des fautes, nombreuses peut-être, mais elles ne contiennent aucune faute qui soit imputable à une révision critique des matériaux : et c'est là une garantie que nous voulions et devions donner à la catégorie de lecteurs que surtout nous ambitionnons.
L'Atlas linguistique de la France, à cette heure de sa publication, a déjà éprouvé des déboires qui, loin de lui nuire, lui sont' devenus salutaires. Ne sachant au début quel procédé serait employé dans l'impression des cartes, nous pensions parer à toutes les difficultés pouvant résulter de cette ignorance en établissant un manuscrit qui fût le modèle e.xact de l'impression. En conséquence, nous repor- tions, au fur et à mesure que nous recevions les cahiers, chacune des formes qu'ils contenaient sur la carte muette qui lui était réservée, et à son emplacement topo- graphique. Celui-ci était marqué par un point que des numéros devaient rem- placer par la suite. Les deux tiers de ce report étaient faits — plus de deux années de travail — , lorsque M. Protat, s'étant décidé à entreprendre l'im- pression de y Atlas, nous révéla toutes les difficultés qu'un manuscrit de cette forme susciterait au compositeur et nous engagea à adopter le seul mode qui lui parût convenir. Nous devons avouer que la perspective de recommencer une besogne déjà si avancée ne fut pas pour nous réjouir. Notre désappointement ne dura cependant guère : tels sont la variété et l'intérêt de nos matériaux, que la plupart du temps, seuls les cahiers défraîchis par le premier travail nous faisaient souvenir que nous nous livrions à un remaniement; et nous trouvions un autre motif de consolation dans l'expérience acquise et mise à profit, tout particulière- ment, pour le sectionnement de nos phrases.
Ce nouveau procédé consiste à reporter nos formes patoises non plus sur des cartes muettes, mais sur 6 feuilles réglées et portant imprimés, par ordre numé- rique, les numéros de la carte, numéros reproduits sur chacun des feuillets de nos cahiers. Les cahiers se trouvent dans le même ordre que les numéros des feuilles; en outre, ils sont disposés par tas numériquement équivalant aux colonnes des 6 feuilles. De cette façon, chaque fois que, au cours du dépouillement, nous arri- vons au bas d'une colonne, nous sommes nécessairement avertis de toute erreur qui aurait pu survenir dans le défilé des cahiers, alors même que nous ne serions pas constamment, pour une raison ou pour une autre, amenés à contrôler plus fréquemment la concordance du numéro des cahiers avec celui des feuilles. Les placards que nous recevons de l'imprimerie sont la reproduction exacte de notre manuscrit ; ils sont soigneusement corrigés par les deux auteurs, — d'autant plus soigneusement que toute correction sur la carte une fois composée est une opéra- tion délicate et, dans de nombreux cas, impossible. Si le lecteur veut bien songer
10 —
que chacune des 639 formes de nos patois doit être détachée séparément du placard pour être reportée sur la pierre lithographique où sa place numérotée l'attend, il pourra se faire une idée de l'importance du travail d'imprimerie et du mérite de notre imprimeur.
EXERGUE
Nos cartes portent en exergue, au N. O., les formes françaises dont on a demandé les équivalents patois. Lorsque les formes, en caractères gras, y figurent seules, elles ont été demandées isolément, c'est-à-dire en dehors de toute asso- ciation syntactique (abeille, aboyer) '. Lorsque, au contraire, elles ont été extraites de l'une des phrases Ou locutions du questionnaire, on a toujours eu soin d'indiquer la phrase entière, le fragment de phrase ou la locution dont elle a été détachée (Il mène les bœufs à l'abreuvoir. Je vais acheter deux chevaux à la foire). A quelques exceptions près, toutes les parties constituant ces ensembles syntactiques figurent dans notre Atlas, et c'est souvent en les replaçant dans leur milieu qu'on trouve leur raison d'être.
Ces formes, en caractères gras, sont quelquefois accompagnées d'une paren- thèse qui en spécifie l'acception visée dans notre interrogation ou donne d'autres indications complémentaires de natures diverses (absinthe (la plante) ; aiguillon (de guêpe). Q.uand des mots à acceptions diverses ne sont pas accompagnés de parenthèse, ils sont pris dans leur sens le plus habituel (il nous a paru superflu, p. ex., d'ajouter : (d'oiseau) après aile). D'ailleurs, nous le répétons, nous ne sommes point à l'abri du reproche de n'avoir pas suffisamment précisé l'acception de certains mots patois (aire).
Les notes qui font suite au titre de la carte indiquent les constructions syntac- tiques qui diffèrent de celle du français, qu'elles soient accidentelles et attribuables
I. Nos exemples sont empruntés au premier fascicule de V Atlas uniquement.
II
à l'arbitraire momentané du sujet ou qu'elles reposent sur une conception parti- culière au patois (boire... = il mène boire les bœufs, et non : il mène les bœufs boire). De concert avec les indications qui se trouvent aux numéros delà carte (le chasseur va i la chasse, mais : le chasseur il va à la chasse), elles garantissent l'intégrité de la reconstitution des ensembles syntactiques. Ces notes ont encore trait à des signes conventionnels, particuliers à telle ou telle carte et que nous avons adoptés pour ne pas avoir à multiplier les renvois (+, 4^> ô)'» ou, enfin, renferment d'autres renseignements sur lesquels il nous paraît inutile d'insister plus longuement.
Nous n'avons à signaler les renvois figurant dans l'exergue du N. O. que pour déplorer qu'ils ne soient pas plus nombreux, et aussi pour excuser leur imperfec- tion de fond et de forme : ce sont, le plus souvent, des remarques faites par les sujets à qui nous avons cru devoir... laisser la parole.
Les autres parties de l'exergue sont réservées aux formes qui n'ont pas trouvé place dans le corps de la carte. Un signe de renvoi, seul auprès d'un numéro, avertit le lecteur qu'il trouvera la forme absente dans une des parties de l'exergue, généralement la plus proche.
NUMÉROTAGE
Chacun des numéros de nos cartes représente un des patois étudiés. Le n° 284 seul en représente deux, dont les formes sont séparées par un tiret : la première est celle de Saint-Pol-ville, la seconde celle de Saint-Pol-faubourgs.
Abstra.ction faite des modifications survenues dans le cours de l'enquête et mentionnées ci-dessus, le questionnaire a été rempli en entier dans les 639 loca- lités de la carte, à une seule e.xception près, l'île d'Aurigny (396) : les communica- tions qui relient cette île à ses voisines et au continent sont telles qu'une enquête complète nous eût fait perdre trop de temps. Les formes non recueillies se trouvent donc remplacées par le signe que nous avons affecté aux formes omises ( — ).
12 —
Le schéma qui suit donne la disposition tliéorique qui a servi de base à la répar- tition de nos numéros et nous dispense de longues explications.
«99
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999
13
SEPARATION DES MOTS
La séparation des mots a été pendant toute la durée du travail une véritable obsession pour nous.
Maintenir isolées les parties d'un mot composé, attribuer aux mots d'une façon rationnelle et systématique les sons que leurs frottements syntactiques engendrent, telles étaient les deux tâches s'imposant à nous.
Dans la première, nous aurions aimé à suivre le modèle qu'offre le français. Si défectueux qu'il soit, il avait l'immense avantage d'être familier à tous; en l'adoptant, nous aurions facilité considérablement la lecture et la comparaison des formes patoises. Malheureusement, cette adoption n'était pas toujours possible : en etfet, sous l'influence de deux dissolvants, étroitement unis dans leur œuvre commune, l'oubli de la composition et la puissance nivelante de l'évolution pho- nétique, sous ces deux influences, les mots composés deviennent parfois, et par degrés insensibles, des mots simples ou même font place à de nouvelles composi- tions. Tout le travail latent, insensiblement gradué, qui amène les résultats tan- gibles, ne saurait s'accommoder d'un s^'stème graphique basé sur la distinction des mots composants. En voici un exemple qui nous paraît frappant : le mot garde champéire, par le double travail de dissolution dont nous venons de parler, devient garchon pêtrc; mais il y aboutit après avoir passé par des formes dont le type, si nous observions le système de transcription appliqué aux deux formes précédentes, devrait être transcrit gar cboinpclre. Où gar chompêlre cesse-t-il d'exister et fait-il place 3. garchon pclrc} Il est impossible de le préciser pour certains patois, surtout si l'on considère que gar peut équivaloir à gank et h gars.
La même indécision plane sur les mots simples que le patois décompose par étymologie populaire, quand, par ex., de absinthe i\ fait herbe sainte.
N'était-ce pas agir sagement que de soumettre à la critique les matériaux dans un état brut, où toute ordonnance de décomposition restait à faire, il est vrai, mais où ilsé.taient exempts au moins des présomptions et des déductions qui for- cément eussent été prématurées, et même erronées. C'est ce que nous avons fait : des mots composés qui nous paraissaient présenter des difficultés de décomposition insurmontables ou devant être l'objet d'un examen plus approfondi ou plus savant que celui auquel nous pouvions les soumettre, ont été considérés et traités comme des mots simples, et alors nous leur avons appliqué une notation plus précise de l'accent tonique. Mais, lorsque nous pouvions, sans nous aventurer dans le
— 14 —
domaine du doute, nous en tenir au modèle du français, nous nous y sommes rigoureusement tenus. Il s'ensuit que nos matériaux, sous ce rapport, au lieu d'être épurés, à la rédaction définitive, de certaines formes douteuses quant à la compo- sition, ont été, au contraire, ramenés précisément à cause de ces dernières à un état, plus brut.
Quant à la seconde tache, qui consistait à attribuer aux mots d'une façon ration- nelle et systématique les sons que leur frottement syntactique engendre, elle était tout aussi délicate que la première. Toutes nos tentatives pour trouver un système satisfaisant ont échoué, et nous sommes restés, à cet égard, dans un état bien voisin de l'anarchie, mais dans un état que nous préférons encore à un ordre mal assis. Ce n'est pas sans un certain sentiment de confusion que nous présentons au lecteur des cartes où la formule o/'/ est-ce est écrite en un mot, où à F abri est écrit à lahri '. La brutalité de cette solution trouvera peut-être auprès de la critique plutôt encore une excuse que certaines formes qui se sont faufilées dans des cartes où l'on s'est conformé aux divisions établies par le français.
Quoi qu'il en soit, nous tenions à avertir le lecteur que dans nos cartes toute séparation de ce genre est sujette à suspicion. La forme phonique du mot en elle- même n'ayant jamais subi la plus légère atteinte de notre ignorance ou de notre inconséquence, notre fidélité de transcripteur est restée complètement intacte dans cette épreuve, et nous croyons même pouvoir affirmer que le critique qui aura à s'occuper de ces délicates questions de la séparation des mots montrera la plus grande indulgence pour la violence de nos procédés.
I. Nous reconnaissons avoir dépassé la mesure dans le sens contraire, lorsque, par ex., pour certains patois de Belgique nous écrivons on va s (où vas-tu), afin de rendre bien visible à l'œil le rôle du / (tu) dans la conservation de cet s. Nous nous abstiendrons à l'avenir de cet excès de zèle critique.
— 15
PONCTUATION
La ponctuation joue dans nos cartes un rôle qui demande quelques éclaircisse- ments; elle a été l'objet du plus grand soin dans la correction des épreuves.
Lorsque deux formes ne sont séparées par aucun signe de ponctuation, elles sont dans un rapport :
de sing. à plur. pour les substantifs {abeille abeilles), de masc à iém. pour les adjectifs (blanc blanche^,
parfois :
de masc. à fém. pour les substantifs (âne ânesse}.
Les deux combinaisons concernant le substantif peuvent se présenter simulta- nément dans une même carte, alors nous adoptons la ponctuation appliquée à la carte agneau :
agneau agneaux, agnelle
La virgule sépare les formes concurrentes (âne, bourrique f, baïuiet). Elle peut, dans certains cas exceptionnels, être remplacée par le point et virgule, lorsque déjà, dans la même carte, nous lui avons donné une affectation particulière (agneau agneaux, agnelle; agnel) '.
Théoriquement, ce système de ponctuation fait prévoir un grand inconvénient : c'est qu'il laisse place à une confusion entre la seconde forme morphologiquement apparentée à la première et le second terme décomposés tels que porc-sangler ; mais cet inconvénient, purement théorique, n'a pu nous décider à renoncer aux grands avantages de simplification que présente le système, pas plus qu'à adopter le trait d'union pour les mots composés. D ailleurs, partout où une confusion sem- blait possible, nous en prévenons le lecteur par une note en exergue ou une indi- cation dans le corps même de la carte.
I . Il en est de même dans des cartes telles que celle-ci :
à l'abri (du vent); à l'abri (de la pluie).
Lorsqu'il a été relevé plus de deux formes, la virgule a été réservée pour séparer les formes concurrentes de la première ou de la seconde des locutions.
— i6
ACCENT TONiaUE
Nous avons dit pourquoi l'accent tonique n'est noté régulièrement qu'à partir du n° 156 d'ordre chronologique'. Quelques patois du Pas-de-Calais, relevés antérieurement à la date que représente ce numéro, ont pu être complétés à cet égard, après enquête terminée.
L'accent tonique n'est pas noté :
i) lorsqu'il tombe sur la syllabe finale du mot, à condition que celle-ci ait un son vocalique complet, c'est-à-dire un son que nous n'avons pas transcrit en petit caractère;
2) lorsqu'il tombe sur l'avant-dernière syllabe, la dernière ayant un son vocalique incomplet et impropre, par conséquent, à porter l'accent.
Par ces deux cas de suppression il n'est porté aucune atteinte à l'intégrité de la notation de l'accent tonique.
Il n'en est pas de même d'un troisième cas de suppression qui est venu troubler la simplicité de cette ordonnance et que l'état de nos matériaux a rendu néces- saire, sans que nous ayons pu prendre à temps des mesures pour obvier aux inconvénients qui en résultent : l'accent est souvent indécis et par là rebelle à toute transcription. Dans cet état, nous n'avons donc pu le noter et son absence alors crée une confusion regrettable avec les deux cas de suppression motivés par le désir de simplifier la notation.
Nous avons appris, mais trop tard pour profiter de l'expérience, que le seul pro- cédé applicable à la notation de l'accent est celui qui consiste à le noter partout, où qu'il soit, et à ne s'en dispenser qu'au cas de force majeure, c'est-à-dire lorsqu'il laisse l'auditeur dans l'incertitude.
Quand une seconde forme vient figurer à côté de la première (qu'elle en soit séparée par une virgule ou non), nous ne l'abrégeons qu'à la condition que l'abréviation n'entraîne pas un nouvel équivoque. Ainsi :
p-iili .. Vnto doit être lu : puli piilino pifli..lino » » » : puli fmlino
piili pulino » » » : pniH piilino {.xcc. indécis) ou piilino (ce qui
est bien rarement le cas). puli puli » » » : p?ili p-nli ou puli {-.KC. indécis).
I. Voir le tableau qui figure plus loin.
Telle est la notation que nous avons appliquée dans presque toutes nos cartes, que celles-ci traitent d'un mot demandé isolément ou qu'elles traitent d'un membre détaché d'une phrase, — dans presque toutes nos cartes, avons-nous dit, car fort heureusement il en est quelques-unes qui feront un peu oublier l'imper- fection des autres : ce sont celles qui après la forme française servant de titres portent, entre parenthèses, la lettre A. Là, nous avons mis l'accent partout, où qu'il se trouve, et toute abstention dans sa notation a pour raison son impercep- tibilité ou son indécision. Les cartes portant ce signe A renferment généralement des mots composés et des fragments de phrases pour l'accentuation complète des- quels toutes nos précautions avaient été prises dès l'abord.
Nous ne terminerons pas ce chapitre sans avertir encore le lecteur que nous n'avons pas cru devoir nous abstenir de certaines concessions au système de nota- tation préconisé par nous comme étant le seul applicable : ainsi, par exemple, lorsque pour y confirmer la présence de l'accent, nous avons accentué des voyelles complètes en syllabe finale ou que, vu la rareté du tait, nous le marquons sur des monosyllabes tels que l'article et autres mots analogues où il n'a pas coutume de se fixer.
SIGNES ET ABREVIATIONS
Les signes et .ibréviations n'ont trait qu'aux mots qu'ils suivent ou qu'ils encadrent.
)ii, f, s,p Ces lettres sont les abréviations des noms de genre et de nombre
ou : m, f, <, p et n'accompagnent que les nrots où ils diffèrent du français. En général, il nous a paru inutile de noter genre et nombre quand le substantif est accompagné d'un article ou d'un autre mot les pré- » . cisant déjà. Au contraire, par surcroît de précaution, nous les indi-
quons quand la forme du substantif pourrait évoquer un doute dans l'esprit du lecteur ou encore quand il y a dans une région alternance fréquente. m f Ces lettres accompagnent les mots qui sont masc. ou fém.,
suivant les individus, ou indifféremment de l'un ou de l'autre genre, comme dans un petit nombre de termes patois.
— It
(î') Cette abréviation indique que le terme qui la précède immédia-
tement est vieilli,. Le procédé que nous avons suivi dans l'interro- gation ne provoquant guère ce genre de renseignement, cette pré- cieuse indication est relativement rare dans notre Atlas et ne jette qu'une bien faible lueur sur les résultats auxquels aurait abouti une enquête semblable à la nôtre, si elle eût été faite il y a quelque cin- quante ans. On ne saurait en effet se dissimuler que, de tant de milliers d'aires, dont notre atlas apporte quelques témoignages clairsemés, aucune n'avait, il y a cent ans, la configuration géo- graphique actuelle. {gr) Cette abréviation suit des termes qui sont considérés comme
grossiers. ? Le point d'interrogation, lorsqu'il est seul auprès d'un numéro,
veut dire que le sujet n'a pu répondre à la question posée, soit par ignorance, soit parce que l'équivalent de la forme française n'existait pas dans son patois. Lorsque le point d'interrogation suit une forme, il exprime nos doutes sur sa réalité, doutes provenant soit de l'hési- tation du sujet, soit de notre appréciation de la forme. Jamais ce signe ne concerne le genre ni le nombre. (A) La valeur de ce signe qui figure en exergue et fait suite au titre
des cartes a été expliquée dans le chapitre consacré à l'accent tonique. ( ) Nous faisons figurer entre parenthèses les réponses qui reposent
sur une erreur de compréhension de la part du sujet, erreur qu'il était impossible ou dangereux de vouloir faire rectifier. [ ] Les crochets ne figtirent que dans des cartes présentant des com-
binaisons syntactiques et y encadrent des formes qui ont été don- nées ou obtenues isolément et devaient, par conséquent, y être soigneusement spécifiées comme telles. — Le trait horizontal auprès d'un numéro signifie que la forme n'a
^as été demandée, soit par omission involontaire, soit parce que, à cette époque, elle ne figurait pas dans le questionnaire, soit enfin que (ce qui est arrivé bien rarement) elle fût illisible ou évidem- ment fautive. Un tableau que l'on trouvera plus loin a restreint considérablement l'usage que nous aurions dû en faire, s'il avait follu marquer à chaque numéro l'absence des formes ne figurant pas encore dans le questionnaire.
— 19 —
MODE DE TRANSCRIPTION
Les lettres a, c, i, o, u — /;, d, j, j, k, I, tu, n, p, r, t, v, ^ ont la même valeur qu'en français.
Voyelles. — œ = en fr. ; -n = ou fr. ; (' = <; du fr. je. ' = voy. ouverte ; '= voy. fermée; " = voy. longue; " = voy. brève; " = voy. nasale;
~^^ voy. demi-nasale; , = voy. tonique.
Les voyelles sans signes de quantité ou de qualité sont des sons dont 011 n"a pu préciser la quantité ou la qualité.
Consonnes. — ^ = eh {r.; c ^ eh de l'ail. Bach; ? = eh de l'ail. \ch; g ^ g dur fr. ; /; = aspirée ; 1=1 mouillée; y = n mouillée ; r =^ r voisine de ê; r ^ r grasseyée ; f = r fortement roulée ; s = s dure fr. ; f = th dur angl. ; w =w angl. ; iv = cons. de n/nt ; y = j fr. de yeux ; ^ = //; doux angl. ; /, /, r = l, l, r prononcées la langue entre les dents.
Les lettres superposées représentent des sons intermédiaires entre les deux sons marqués.
Petits caractères = sons incomplets.
NOTES DE M. EDMONT
RELATIVES A LA VALEUR DE CERTAINS SONS DANS QUELQUES P.^TOIS
5- A Arleuf : da eiilmo. Beaucoup disent : deih hiuiio, et même : dtih enimo. - ^ On dit de même :
A ARLEUF : A CH.'^TEAU-CHINON :
màh emï, iiiah einf. mtir einj, uni, eDif. (mes amis)
dâ byèh ebr, .. byèh .. da byor ebr, .. byôr .. (i/« beaux arbres)
làh àfà, làh àjà. lar àjà, Itu- àfà. (les enfants)
i eh çd, t eh éd. ï er ai, 1 tv éd. (je les aide)
— 20
25. Dans ce patois on appuie (on traîne) fortement sur les voyelles longues.
36. k'eb'itô la ho (bo se prononce presque ho; le son est intermédiaire entre o et o).
45. ht €Ï (beau chien). Certains prononcent c au lieu de 7 (ht- (è).
75. i ou é (un), suivant les individus.
76.- dâlï, sfe, save, vue se prononcent presque dâle, sre, sàve, vne (deviez, seriez,
savions, veniez). 78. 7 ou (' (il), suivant les individus. 105. L'? final des verbes en c est presque un c ; il est intermédiaire entre e et e.
107. yo final se rapproche de yb (kiityo, etc.').
108. La finale yo est intermédiaire entre yo et yo, mais plus près de yo. — ; n'existe
plus que chez les vieillards.
109. yb final se rapproche un peu de yo.
111. Les finales yb et m ont un son intermédiaire entre yb-yb, ijb-nè, suivant les
individus et même suivant la place du mot dans la phrase. 115. Le son de la finale rose rapproche un peu de yo. 133. ibrî', ki'ile, sî:(i', àye, flc, etc., ont la même forme au sing. et au pi. : è hfite, de
kiite, etc. 146. La terminaison à des verbes à l'infinitif, devient œ chez certains individus
{sàmœ, làbfirœ ; sàiiut', làbiirâ', etc.). 150. Le petit .î et le petit >f qui terminent certains mots (pillh, etc.) paraissent
être des résonnances plutôt que des sons incomplets. 160. Le petit « qui termine les mots en Iv, (pblcâ) est plutôt une résonnance qu'un
son incomplet. 209. Deux sujets, le mari et la femme. Chez cette dernière, le i est beaucoup plus
sifiîant. 227. Les vieillards disent : ; alô pour mii alô. Cette remarque s'applique à toutes
les I'" pers. plur. des verbes. 272. L'c5 de no, vô, no-^, vôi, est intermédiaire entre o et b. Cette distinction parait
assez difficile à établir.
294. La petite r finale des mots terminés en h (tonli,, cic.) se fait entendre plus
ou moins fortement suivant les individus.
295. La V pers. du pi. n'est jamais usitée; on la remplace par oh (f) — è va aie,
nous allons aller; ('■ d'Ijb, nous disions). 298. La prononciation du pronom pers. ô, ô^ (nous) varie entre b, o^ et è, ô:^ en
passant par toutes les nuances intermédiaires. 325. La finale er (wer, hiver, etc.) est prononcée .' par beaucoup d'individus. — Beaucoup donnent à la finale yo un son intermédiaire entre yb et yb. 330. Le son transcrit par yo est plutôt intermédiaire entre yb et yb. 334. L'o final des mots qui se terminent en yo n'est pas très ouvert ; il se
rapproche beaucoup de Vb.
— 21
336. Les voyelles longues finales se prononcent d'une manière excessivenient traînante.
338. La finale yo est intermédiaire entre yo et yo, mais plus près de yo.
— La terminaison œ de l'infinitif des verbes de la i" conj. est prononcée œ ou e par certains individus.
339. La finale œ de l'infinitif des verbes de la i" conj. et de quelques autres mots,
n'est employée que par les vieillards (jjardd'). Les jeunes la remplacent par
i (sàrdé).
340. Dans les mots terminés par yo, la finale patoise yo des vieillards est remplacée
par yo chez les jeunes. 343. Chez certains individus, la finale yo (toryo) devient yâ (joryS). 354. Dans les mots terminés par yo Qoryo, vyo), la finale est plutôt prononcée yo
(yyo) par les vieillards.
370. Le son l (pii-eé, etc.') est très voisin de I dans tous les mots où il se rencontre.
371. è, partout où il est employé, a presque le son de 7.
— Les terminaisons en a sont particulières à Yport; elles ne sont pas
usitées dans les villages voisins. 397. Bon nombre de personnes n'emploient pas i et le remplacent par r (dans
tous les mots où s; se rencontre). 399. Même remarque que pour 397. 407. yo final (dans toryo, etc.) est intermédiaire entre yo et yo.
— è final de l'infin. des verbes de la i"' conj., ainsi que de quelques autres mots, est intermédiaire entre è et e.
412. Le son de yo final est interm. entre )'o et yo.
429. L'g final de l'infinitif des verbes de la i'^ conj. et de quelques autres mots, est
interm. entre e et e, mais plus près de e. 433. a' final des verbes (infinitif) de la i" conj. et de quelques autres mots est
interm. entre œ et œ. Quelques individus le prononcent œ. 435. Chez certains vieillards, la finale e devient i (ou œ). 440. La terminaison œ {gardœ, etc.) devient œ, t, e ou t', suivant les individus. 443. Les vieillards terminent en œ (entre œ et «■) les infinitifs de la 1"= conj. et
quelques autres mots, tels que les noms de métiers en e (earpàtye, etc.).
445. ào (tâop, etc.) est aussi prononcé Ùè (tâèp), avec Vo très bref, mais c'est surtout
i^o-qui paraît dominer.
446. La finale iî' ((;ardœ, etc.) est prononcée œ (entre œ et ê) par certains individus.
Dans le Imr même, elle est généralement remplacée, surtout chez les jeunes, par la finale eQjârdôé, c;ardœ, gcirde).
450. L'a' final (gardœ, etc.), intermédiaire entre œ et œ, est remplacé par e chez la
plupart des jeunes.
451. L'a? final est entre ê et œ, mais plus près de ê.
453. L'<r final est entre n- et œ. Chez certains individus, on entend presque^ ou œ. 458. Ciiez beaucoup d'individus, la finale ^.i (kfilf'.i) est prononcée ea Çc-filea, etc.^.
460. Les vieillards remplacent par je le pronom iiû des i'^' personnes plur. des
verbe : si jinmàjdpà... au lieu de s) mi n màjô pa... etc., par ex,
461. Les vieillards terminent en œ l'infinitif des verbes de la i^'^ conj. — La
finale e, chez beaucoup d'individus, devient presque e.
462. L'a' final des mots en œ {garda, etc.) est intermédiaire entre œ et ê, se rap-
prochant toutefois de œ. Beaucoup d'individus, les jeunes surtout, le rem- placent par e.
466. L"*"^ final des verbes à l'infinitif de la i'" conj. et de quelques autres mots, est intermédiaire entre e et e, mais plus près de e.
478. Suivant les individus, la finale h (kôeèô,etc.) est prononcée h, h, èâ, h.
483. L'œ final des verbes à l'inf. de la i'''^ conj. et de quelques autres mots, devient (' chez beaucoup d'individus. D'autres emploient indifl^éremment l'une ou l'autre finale.
493. L'infinitif des verbes de la i"" conjug., ainsi que quelques autres mots, se terminent en œ, en e ou en e, suivant les individus {iiiud', mue, mne; h'uyâ, bûeye, M-ey't, etc.). — Devant voyelle, les infinitifs des verbes de la i'^ conjug. prennent la finale er Çàgreser œ vyo).
508 Ve final des verbes de la i" conjug. et de quelques autres mots a un son inter- médiaire entre e et e. L'o final de vyo et des mots analogues est entre Ô et Ô.
510. Les jeunes gens remplacent généralement l'aspiration /; par /.
511. Chez les jeunes gens, l'aspiration /; est généralement remplacée par /. lé (pour //) est prononcé k par certains individus.
513. c final des verbes de la i" conj. et de quelques autres mots est intermé-
diaire entre î' et e, mais plus près de e.
514. f final est intermédiaire entre e et L '
515. L'aspiration /; Qbà, bt\ etc.) tend à disparaître ; bon nombre de Varaisiens,
surtout les jeunes, la remplacent par / (/a, jô, etc.). Certains individus emploient /;('(ou /V) pour / (/" va) et disent : hé va ou je va, etc.
517. t- final est intermédiaire entre e et e, mais plus près de e (infin. de la
1" conj.).
518. Les personnes très âgées remplacent/ par/; et disent : hûr,pïhà, niihe, lehe.etc. Elles
emploient également : f pour/g (; vœ, je veux), li pour il (Je niœn, il mène). 521. e final des verbes de la i'^ conj. et de quelques autres mots est entre e et e. 531. Dans ces mots : tbrya, vya, bya, etc., la finale ya est prononcée fa par certains
individus Q^rea, vea, bî'a, etc.). 533. La finale è (verbes de la 1'"= conj. et quelques autres mots) est prononcée
ê ou e, suivant les individus.
535. c final a un son intermcdlaire entre e ete.
Les substantifs masculins terminés par / au sing. conservent ce / au pluriel.
536. Beaucoup d'individus disent : de biuà, de ne, defftinye, de let, etc., pour do bwâ,
do né, dôjûmyè, do lei, etc.
548. La petite m terminant certains mots marque une résonnance produite en
fermant la bouche après avoir prononcé le mot.
549. Même remarque que pour 548.
601. L'(i final des mots féminins se prononce d chez certains individus.
605. Le V est prononcé v par beaucoup d'individus. . . ,
607. e final des verbes de la r"" conj. est intermédiaire entre eeze.
611. Même remarque que pour 548.
614. Même remarque que pour 548.
615. Même remarque que pour 548.
616. Même remarque que pour 548.
Dans les noms terminés par el (Jmtel, martel, etc.), le plur. est semblable au
sing. 624. Même remarque que pour 548. 626. Même remarque que pour 548.
L'f' final des mots tels que : pîpnye, pçrye, etc., est prononcé é par certains
individus. 630. e final est intermédiaire entre e et e. 634. ,„ ou in: à la fin des mots marquent une résonnance produite en fermant la
bouche. 650. ,■ final des mots féminins est prononcé >■ par certains individus. 664. „ qui termine certains mots en ïn indique une sorte de résonnance nasale. A Luxey, on parle nâgrè ou negr/, dit-on dans la région, pour caractériser
la manière de prononcer les é, c'est-à-dire de les remplacer par œ dans un
grand nombre de mots. 675. „ qui termine la plupart des mots finissant par 7 (jiihtTn, etc.) ou l'art, un
est plutôt une sorte de résonnance. 681. ,r qui termine certains mots indique une sorte de résonnance nasale {ùs-,etc.').
692. (. qui termine beaucoup de noms féminins (ML, kàbàk, etc.) est prononcé o
par certains individus (^bàh, etc.).
693. L'o final de la plupart des mots féminins est intermédiaire entre 0 et a, se
rapprochant tantôt de», tantôt de a.
694. L'o final des noms féminins est prononcé presque ci, ou presque ô, suivant les
individus.
695. L'ff final de la plupart des noms féminins se fait plus ou moins entendre,
suivant les individus ; parfois on croit entendre ô.
696. L'o final des mots féminins, singuliers ou pluriels, a la valeur de œ, c'est-à-
— 24 —
dire que dans la prononciation on entend un son intermédiaire entre cet
a : hciko, bakos, crcs, etc., pourraient être figurés par bqkd-, bàhès, erœs, etc. 697. L'o final de la plupart des mots féminins a un son intermédiaire entre lî et ô.
Certains individus, paraît-il, le prononcent presque à. 707. ehkolô, chktito et tous les mots qui commencent par èh .., pourraient peut-être
être transcrits par ec ...; il me semble que ce eh., est prononcé tantôt eh,
tantôt ec. C'est du reste à la première audition que j'obtiens ces formes ;
en faisant répéter le mot, j'obtiens toujours « au lieu de eh oxxec. 776. u est prononcé œ par beaucoup d'individus (pz/rfu;, dih', etc. — ou h'itnpœdis],
dœr, etc.'). 963. Pour le son que je transcris c, on entend parfois œ; on pourrait tout aussi
bien le transcrire ainsi. 966. Uè final des verbes de la i''^ conj., à l'infinitif, est entre è et c, mais plus
près de è. 978. La finale e des verbes à l'infinitif (i"" conj.) et de quelques autres mots
représente un son qui me parait être intermédiaire entre œ et e ou e. 982. La finale ô des mots féminins a un son intermédiaire entre ô et à.
CONCORDANCE DES NUMÉROS D'ORDRE CHRONOLOGIQUE
AVEC LES NUMÉROS DES CARTES
ANNÉE 1897 (à partir du i" août).
|
I |
284 |
15 |
278 |
29 |
280 |
43 |
178 |
57 |
255 |
|
2 |
284 |
16 |
283 |
50 |
271 |
44 |
177 |
58 |
265 |
|
3 |
285 |
17 |
282 |
31 |
188 |
45 |
185 |
59 |
277 |
|
4 |
276 |
18 |
295 |
32 |
186 |
4é |
167 |
éo |
267 |
|
5 |
275 |
19 |
294 |
33 |
191 |
47 |
169 |
61 |
268 |
|
6 |
287 |
20 |
291 |
34 |
189 |
48 |
251 |
62 |
259 |
|
7 |
286 |
21 |
292 |
3) |
194 |
49 |
253 |
63 |
340 |
|
8 |
296 |
22 |
274 |
36 |
182 |
50 |
245 |
64 |
249 |
|
9 |
297 |
25 |
272 |
37 |
264 |
51 |
246 |
65 |
248 |
|
10 |
298 |
24 |
281 |
3!^ |
263 |
52 |
247 |
66 |
239 |
|
II |
299 |
25 |
197 |
39 |
262 |
53 |
257 |
67 |
227 |
|
12 |
288 |
26 |
198 |
40 |
261 |
54 |
238 |
||
|
15 |
289 |
27 |
190 |
41 |
179 |
55 |
258 |
||
|
14 |
279 |
28 |
273 |
42 |
270 |
56 |
266 |
ANNEE 1898
|
68 |
235 |
79 |
147 |
89I- |
183 |
100 |
180 |
III |
356 |
|
69 |
242 |
80 |
155 |
90 |
192 |
101 |
124 |
1 12 |
355 |
|
70 |
232 |
8' |
144 |
91 |
195 |
102 |
126 |
376 |
|
|
71 |
241 |
82 |
143 |
92 |
290 |
105 |
118 |
377 |
|
|
72 |
230 |
83 |
153 |
93 |
181 |
104 |
160 |
386 J |
|
|
73 |
128 |
84 |
154 |
94 |
173 |
105 |
210 |
393 |
|
|
■ 74 |
135 |
85 |
156 |
95 |
163 |
106 |
370 |
394 |
|
|
75 |
146 |
86 |
164 |
96 |
171 |
107 |
371 |
395 |
|
|
76 |
148 |
87 |
165 |
97 |
162 |
108 |
361 |
387 |
|
|
77 |
158 |
88 |
175 |
98 |
170 |
109 |
351 |
1 20 |
378 |
|
78 |
166 |
89 |
174 |
99 |
89 |
110 |
345 |
I "* I |
367 |
26 —
|
122 |
358 |
148 |
349 |
174 |
28 |
200 |
44 |
226 |
30 |
|
123 |
368 |
149 |
347 |
175 |
26 |
201 |
33 |
227 |
21 |
|
124 |
359 |
15" |
336 |
176 |
27 |
202 |
32 |
228 |
22 |
|
125 |
460 |
151 |
334 |
'77 |
38 |
203 |
43 |
229 |
23 |
|
126 |
470 |
1)2 |
343 |
178 |
47 |
204 |
54 |
230 |
14 |
|
127 |
397 |
153 |
363 |
179 |
48 |
205 |
53 |
231 |
24 |
|
128 |
399 |
154 |
354 |
180 |
59 |
206 |
16 |
232 |
17 |
|
129 |
396 |
155 |
330 |
181 |
69 |
207 |
65 |
^33 |
111 |
|
130 |
398 |
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l |
NOMENCLATURE DES LOCALITÉS
RENSEIGNEMENTS SUR LES SUJETS NOTES RELATIVES A L'EiMPLOI DES PARLERS, etc.
Pour la France, la mention qui suit le nom de la commune est celle du canton. Le signe + signifie que le sujet interrogé est originaire de la localité même.
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Marcigny, commune de St-Pierre-lc-Moutier, id., Nièvre. Servante d'au- berge, env. 30 ans, +. Même patois dans les communes limitrophes. AUuy, Chàtillon-en-Bazois, Nièvre. Maréchal-ferrant et sa femme, env.
40 ans tous deux, + +. Les jeunes ne parlent plus guère patois. Luzy, id., Nièvre. L'instituteur, env. 50 ans, +. Parler de la partie rurale ; dans le bourg, le patois est fortement mélangé de français.
Chàteau-Chinon-Campagne, commune de Château-Chinon, id., Nièvre. Cafetier et sa femme, env. 35 ans tous deux, + +. A Château-Chinon- ville, même patois, mais fortement mélangé de français.
Mesvres, id., Saônc-ci-Loirc. Le garde cliampêtre, env. 45 ans, +. Patois de la banlieue; dans le bourg, on parle français. Même patois dans les communes voisines.
Igornay, Lucenay-I'Evêque, Saôue-el-Loire. Ouvrier mineur invalide (illettré) faisant fonctions de garde champêtre, 60 ans, +.
Saint-Martin-de-la-Mer, Liernais, Côk-d'Or. Débitant de tabac, 50""'^, +.
Thurey, St-Germain-du-Bois, Saôiie-et-Loire. Aubergiste, env. 35 ans, et deux cultivateurs, 50»'"=, -\ — h +•
Rosey, Givrv, Snoiie-el-Loire. Vigneron, 60»'"'^, +.
La Rochepot, Nolay, Côte-d'Or. L'instituteur, env. 45 ans, originaire de St-Aubin (4 kil.), dont le parler est semblable.
Esbarres, St-Jean-de-Losne, Cote-d'Or. Instituteur, 40-'>""=, +, mais résidant à Vanvey.
Morey, Gevrey-Chambertin, Côte-d'Or. Vigneron, éo^'"=, +. C'est le parler des vieillards. Les jeunes gens et les personnes d'un âge moyen parlent français.
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Martrois, Pouillv-en-Auxois, Côtc-iVOr. L'instituteur, 40'''"^, originaire de Grosbois, mais résidant à Martrois depuis 14 ans. jMème patois dans ces deux villages qui sont limitrophes.
Avot-le-Grand, Grancey-le-Chàteau, Càtc-ifOr. Pernaquier, env. 60 ans, + .
Gissey-sous-Flavigny, Flavigny, Côtc-d'Or. Employé de chemin de fer, 40"'"=, +, mais résidant à Darcey.
Montain, Voiteur, Jura. Petit cultivateur, 60"'"=, +.
Mouchard, Villers- Farlay, Jura. Le chantre de la paroisse, env. 55 ans, +. Gatey, Chaussin, Jura. Cafetier, 40"'"=, et le fils du maire, 30 ans, ++ . Amange, Rochefort, Jura. Cultivateur, 50="'"^, +.
Mirebeau-sur-Bèze, id., Cète-cCOr. Journalière, env. 25 ans. Même patois dans les communes limitrophes.
Autoreille, Gy, Hautc-Saoïic. Instituteur en retraite, 60'''"^, avant toujours habité la commune, mais n'y étant pas né.
Champlitte, id., Haute-Saône. Relieur, env. 50 ans, +. Les jeunes ne parlent plus guère patois.
Saint-Broingt-les-Fossés, Prauthoy, Haute-Marne. Vieillard de 85 ans, et
sa petilc-fille (20 ans), + + . Humes, Langres, Haute-Manie. L'instituteur, 50^'"^, résidant à Humes
depuis 18 ans, mais originaire de Bonnecourt (10 kil.). C'est le parler
des vieillards.
Ney, Champagnole, Jura. Cultivateur, .].o^'"=, +.
La Rivière, Pontarlier, Douhi. Petit cultivateur, 60"'"=, +•
Vuillafans, Ornans, Douhs. La tante d'un maître d'hôtel, Go''""^, +.
Torpes, Boussières, Douhs. Petit cultivateur, 60^'"=. +.
Fresne-Saint-Mamès, id., Haute-Saône. Aubergiste, 40'''"<^, +.
Gourgeon, Combeaufontaine, Haute-Saone. Le maire, Go""', +.
Coiffy-Ie-Haut, Bourbonne-les-Bains, Haute-Marne. Journalier, 65 ans,
originaire des Granges-du-Vol, hameau de Coiffy-le-Haut (i kil. S.).
C'est le patois des Granges-du-Vol qui a été recueilli. Le parler de
Coifty est plus mélangé de français.
Le Pont, district de la Vallée, canton de Vaud (Suisse). Petit proprié- taire, 50^'"=, -|-. Gilley, Montbenoît, Douhs. Le sacristain, 40»'"=, 4-. Avoudrey, Vercel, Douhs. Facteur, 30"'"=, -}-.
Bouclans, Roulans, Douhs. L'instituteur de Vaire-le-Grand, 35 ans, -|-. Montbozon, id., Hautc-Saôiic. Le garde champêtre, 6o-'"'"=, -|-. Echenoz-la-Méline, Vesoul, Haute-Saône. Cultivateur, 30"'"% -1-.
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Conflans-sur-Lanterne, Saint-Loup, Haute-Saône, Petit rentier, 70 ans, +. Demangevelle, Jussey, Haute-Saîme. Cultivateur, éo^'"^, +. Attigny, Darney, Vosges. Vieillard de 70 ans, +. Graffigny-Chemin, Bourmont, Haute-Marne. Forgeron, 60^'"=, +. Echallens, district d'Echallcns, canton de J'aiid (Suisse). Meunier,
6o'""'S +. Vuittebœuf, district d'Orbe, canton de Vaud (Suisse). Aubergiste,
env. 45 ans, et sa sœur, un peu plus âgée, + + . Les Ponts-de-Martel, district du Locle, canton de Neuehâlel (Suisse). Le
secrétaire communal, 50"'"=, +. Même patois dans les villages limi- trophes. Saint-Hippolyte, id., Douhs. Femme de journée, 50^''"=. -f . Clerval, id., Doiihs. L'instituteur, 40"'"'=, habitant Clerval depuis 17 ans.
mais natif d'une commune voisine. Villers-la-Ville, \'illersexel, Hante-Saône. L'instituteur, env. 55 ans, -|-. Ronchamp, Champagnev, Haute-Saône. Garçon d'écurie, env. 25 ans, -|-. Le Val-d Ajol, Plombières, J'osges. Cantonnier du chemin de fer, 40''""^,
originaire de Laitre, portion principale de la commune. Patois à peu
prés semblable dans les différents hameaux du Val-d'Ajol. Les Voivres. Bains-les-Bains, Fosges. L'adjoint au maire, env. 45 ans, -|-. Racécourt, Dompaire, J'osges. Boulanger, 20^''"^, -|-. Billens, district de La Glane, canton de Fribourg (Suisse). Ouvrier agri
cole, 30»'"% -(-. Estavayer, district de La Broyé, canton de Frihoiirg (Suisse). Hôtelier,
env. 60 ans, -f-. Belfaux, district de La Sarine, canton de Fribourg (Suisse). Régent retraité,
env. 65 ans, +. Le Landeron, district du Landcron, canton de Neucbâtel {Suisse). Vieillard
de 84 ans, habitant Le Landeron depuis sa jeunesse, mais n'y étant pas
né. Patois qui tend à disparaître. Les Bois, district des Franches-Montagnes, canton de Berne (Suisse).
L'instituteur et sa belle-mère, cette dernière originah-e de la commune. Rougegoutte, Giromagny, Belfort. Petit cultivateur, env. 35 ans, -|-. Ramonchamp, Le Thillot, l'osges. Le garde champêtre, 50=''"=, -1-. Arches. Epinal, Fosges. Manouvrier, 60»'"=, -|-. Romont, Rambervillers, Fosges. Couturière, 20^'"^, +. Essegney, Charmes, Fosges. Ouvrier boutonnier, env. 55 ans, +, mais
demeurant à Charmes.
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219 Gruyères, district de la Gruyère, canton de Frihoiirg (Suisse). Notaire, 45 à 50 ans, +, mais résidant à Bulle.
Péry, district de Courtelary, canton de Bitih' (Suisse). Chef de gare retraité, env. 65 ans, +.
210 Saint-Braix, district des Franches-Montagnes, canton de Berne (Suisse).
L'instituteur et sa femme, 40''"=, + (la femme seulement). 212 Courrendlin, district de Moutier, canton de Berne (Suisse). Le régent,
env. 35 ans, +.
209 Cœuve, district de Porrentruy, canton de Berne (Suisse). Maréchal-ferrant, 30"'"=, +.
208 Joncherey, Délie, Belforl. Le maire, 6o-^'"% +.
190 Gérardmer, id., J\tsgcs. Ouvrier, 40^'""^, +.
1S3 Champ-le-Duc, Bruyères, Vosges. Couturière, 40»""^, et son frère menuisier, un peu plus jeune, +-1-.
185 Fraize, id., J'csges. Journalière, éo^'"=, +.
186 La Poutroye, id. {Alsace). Servante d'hôtel, 30^'"=, +.
187 Sainte-Marguerite, Saint-Dié, J'csges. Ouvrier agricole, env. 25 ans, +.
188 La Petite-Raon, Senones, l'osges. Cafetier et sa femme, env. 35 ans tous
deux, ++.
189 La Broque, Schirmeck (^Alsace). Ouvrier mouleur, env. 35 ans, +, mais
résidant à Senones. 99 La Chapelle, Baccarat, Meurthe-et-Moselle. Le maire (cultivateur), env. 60 ans, +.
261 Flavigny, Nérondes, Cher. Une aubergiste, env. 35 ans, +. Les jeunes gens parlent presque totalement français.
259 Parigny-les-Vaux, Fougues, Nièvre. L'adjoint au maire (épicier), 30^'"', + .
263 Bué, Sancerre, Cher. Le maire (vigneron), env. 40 ans, +. C'est le parler des vieillards.
254 Oudan, Varzy, Nièvre. Vieillard de 75 ans, +; ancien bûcheron, illettré.
253 Chitry-les-Mines, Corbigny, Nièvre. Le garde champêtre et sa femme, env. é) ans tous deux, + + •
234 Magny, Avallon, Yoinic. Cultivateur, env. 65 ans, +.
233 Moutiers, Saint-Sauveur-en-Puisaie, Yonne. Clerc de notaire, 50^'"=, +, mais habitant Saint-Sauveur (2 kil.), dont le parler est du reste sem- blable.
158 Maligny, Ligny-le-Châtel, Yonne. Petit rentier, env. 70 ans, -f . C'est le langage des vieillards.
157 La Celle-Saint-Cyr, Saint-Julien-du-Sault, Yonne. Aubergiste, env. 40 ans, et sa femme, -{--]-.
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Vanvey, Chàtillon-sur-Seinc, Côte-cCOr. Journalier, 40"'"^, +. Les jeunes gens ne parlent plus guère patois.
Cruzy-le-Châtel, id., Yoiiiu-. Ménagère, 30-''"'=, +. Les jeunes parlent français .
Les Riceys, id., Aiihc. Vigneron, 60-'''"% +. Les jeunes ne parlent guère patois.
Auxon, Erv}-. Aulv. Le maire, 80 ans, et un de ses voisins, 70 ans, + + . Le patois a presque totalement disparu, mais il s'est encore à peu près conservé dans les hameaux, qui sont au nombre de 8.
Rouilly-Saint-Loup, Lusign)', Jiiht'. Ouvrier agricole, env. 65 ans, +.
C'est le langage des vieillards. Les jeunes gens parlent français. Molinons, ViUeneuve-l'Archevéque, Yonne. Petit rentier, 60^'"^, +. Crancey, Romillv-sur-Seine, Aube. Géomètre-arpenteur, env. 50 ans, +.
Même patois dans tout le canton de Romillv. Les jeunes gens délaissent
bon nombre de termes patois. Cour-l'Évéque, Arc-en-Barrois, Haittc-Mariic. Cultivateur, 75 ans, +. Les
jeunes parlent français.
Lamancine, Vignory, Haute-Manie. Ouvrier agricole, 30''""=, +.
Baroville, Bar-sur-Aube, Aube. Débitant de boissons, 40'>'"=, +.
Rosnay, Brienne-le-Chàteau, Aube. Deux vieillards, 65 à 70 ans, -f + .
Saint-Étienne, Arcis-sur-Aube, Aube. Le garde champêtre, 70 ans, +.Les jeunes parlent français.
Linthes, Sézanne, Marne. Fermier, env. 55 ans, et son fils, 25 ans, + + .
Illoud, Bourmont, Haute-Marne. Journalier, 40^'"=, +. On n'y parle plus guère que le français; il en est de même dans les communes voisines (vallée de la Meuse).
Poissons, iJ., Haute-Marne. Vieillard de 72 ans, et sa petite-fille coutu- rière, env. 25 ans, + + ■ Patois qui n'est plus guère parlé que parles vieillards.
Courcelles- sur -Biaise, Doulevant, Haute-Marne. Femme de journée env. 40 ans, +.
Huiron, Vitry-le-François, Marne. Vigneron-cultivateur, env. 30 ans, et sa mère, env. 65 ans, + + .
Chàtenois, id., J'osges. Le beau-père de l'instituteur, env. 60 ans, +.
Tréveray, Gondrecourt, Meuse. Petit cultivateur, env. 50 ans, +.
Sommelonne, Ancerville, Meuse. Petit rentier, env. 55 ans, -f-.
Courtisols, Marson, Marne. Trois vieillards de 65 à 75 ans, -|--F-(-. Le langage transcrit est le vieux parler de Courtisols, où, actuellement, on ne parle plus que le français. On croit dans le pays que les habitants de
34
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cette commune ont pour origine une colonie qui est venue s'y implanter on ne sait d'où (de la Suisse, affirment quelques vieillards), et qui a conservé son langage jusque dans ces derniers temps. Les habitants des villages voisins n'ont jamais parlé que le français. Suippes, id., Manie. Deux vieillards de 70 ans env., + + . Verzenay, Verzy, Manie. Vigneron-propriétaire, env. éo ans, +• Crépey, Colombey-les-Belles, Meurthe-et - Moselle . Journalier, env. 4oans, + . Ville-Issey, Commercy, Meuse. Le maire (cultivateur), env. 40 ans, -|-- Fresnes-au-Mont, Pierrefitte, Meuse. Petit cultivateur, env. 40 ans, + . Le langage recueilli serait le patois parlé il y a une vingtaine d'années.
Belval, Dommartin-sur-Yévre, Manie. Maréchal-ferrant, env. 35 ans, +. Aubréville, Clermont-en-Argonne, Meuse. Petit cultivateur (et en même
temps appariteur), env. 40 ans, +. Les jeunes ne parlent plus patois. Le Chàtelet, Juniville, Ardeinies. Ouvrier avant conservé toutes ses facultés,
80 ans, +. Langage parlé il y a une 30^'"= d'années. Einvaux, Bayon, Meiitihe-el-Moselle. La femme du garde champêtre, env.
40 ans, -(-. Sexey-au-Bois, Toul-Nord, Meurthe-et-Moselle. Cultivateur, env. 40 ans, +. Jaulny, Thiaucourt, Meurthe-et-Moselle. Vieillard de 70 ans, +. Les enfants
ne parlent plus guère patois.
Eix, Etain, Meuse. Jeune homme de 18 ans, et sa mère, env. 45 ans, + + .
Milly, Dun-sur-Meuse, Meuse. L'appariteur, env. 40 ans, +.
Grandpré, id., Arâenues. Lavandière, env. 70 ans, +.
Charbogne, Attigny, Anleinies. L'instituteur, env. 40 ans, +.
Dizy-le-Gros, Rozoy-sur-Serre, Aisne. La femme de l'instituteur, env. 30 ans, +.
Moncel-sur-Seille, Nancy Sud, Meurthe-et-Moselle. Cultivateur, env. 65 ans, +.
Mailly, Nomeny, Meurthe-et-Moselle. Jeune homme de 20 ans, très intel- ligent, + .
Valleroy, Briey, Meurthc-el-Moselle. Cultivateur et sa belle-sœur, env. 45 ans, + + .
Arrancy, Spincourt, Meuse. Petit cultivateur, env. 40 ans, +. Même patois à Beuveille, canton de Longuyon, Meurihe-et-Moselle (2 kil. d'Arrancy)'. ,
Thonne-les-Prés, Montmédy, Meuse. Le garde champêtre, 50""'"^, +.
Chiny, canton de Florenville, province de Lu.xeiuhourg (Belgique). Culti- vateur, env. 45 ans, -f.
35
177 44 1 Haraucourt, Raucourt, Ankuncs.
178 43 Sormonne, Renwez, Avâcnucs. Vieille femme de 65 à 70 ans, +•
179 41 Martigny-en-Thiérache, Aubenton, Aisne. Famille de vanniers (père et mère, env. 60 ans, une ouvrière de 50 à 55 ans; et le fils (garde cham- pêtre), 30 à 35 ans), + + + + ■
180 100 Igney, Blamont, Mciirtbe-et-MoscUc. Petit cultivateur, env. 35 ans, et sa mère, 60"'°"=, + + .
181 93 Thil, Longwy, Meurthe-et-Moselle . Le garde champêtre, env. 45 ans, +• Village industriel (métallurgie), dont le parler s'altère au contact d'élé- ments étrangers (env. éoo hab. il y a 10 ans, 1515 aujourd'hui).
182 36 Vance, canton d'EtalIe, province de Luxcmlvurg (Belgique). Ex-profes- seur, env. 45 ans, -}-.
183 89'''^ Saint-Pierre, canton de Neufchàteau, province de Luxembourg (Belgique). Le secrétaire communal, env. 33, -f.
184 245 Bastogne, canton de Bastogne, province de Luxembourg (Belgique). Le secrétaire communal (cultivateur), 60^''"^, +.
185 45 Bouillon, canton de Bouillon, province de Luxembourg (Belgique). Le garde champêtre, env. 30 ans, +.
186 32 Grupont, canton de Nassogne, province de Luxembourg (Belgique). Le secrétaire communal, env. 35 ans, +•
187 244 Gedinne, canton de Gcdinne, province de Nauiur (Belgique). Tanneur, env. 50 ans, et l'un de ses ouvriers, un peu plus jeune, +-|-.
188 31 Haybes, Fumay, Ardennes. Cabaretier, env. 50 ans, +.
189 34 Aublain, canton de Couvin, province de Namur (Belgique). Le secrétaire
communal (cultivateur), env. 30 ans, +.
190 27 Vielsalm, canton de Vielsalm, province de Luxembourg (Belgique). Gen-
darme retraité, env. 50 ans, -f, mais résidant à Hanzinne.
191 33 Malmédy (Prusse rhénaue). Ouvrier typographe, env. 30 ans,-|-.
192 90 Bomal-lez-Durbuy, canton de Durbuy, province de Luxcuibourg (Bel- gique). Ménager et sa femme, env. 50 ans, -\--\-.
193 247 Dolhain, commune et canton de Limbourg, province de Liège (Belgique). Cabaretier, env. 45 ans, -1-.
194 5) Beaufays, canton de Louveigné, province de Z,%c (Belgique). Couturière, 18 ans, très intelligente, +.
195 91 Anseremme, canton de Dînant, province de Namur (Belgique). Le garde champêtre, env. 45 ans, et son fils, 16 ans, -|--|-.
196 248 Waremme, canton de Waremme, province de Liège (Belgique). Négociant 40"''"^, -f-. A Oleye (3 kil. N.-E.), on parle le même patois.
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Sclayn, canton d'Andenne, province de Naiiiur (Belgique). La femme du
secrétaire communal, env. 35 ans, +. Hanzinne, canton de Walcourt, province de Nctiiiiir (Belgique). La femme
d'un gendarme retraité, env. 40 ans, +. Wavre, canton de Wavre, province de Binhaiit (Belgique). Agent de police,
env. 45 ans, et deux employés de la mairie, 30 à 35 ans, +4-+. Berry-Bouy, Mehun-sur-Yèvre, Cher. Maréchal ferrant, env. 45 ans, et sa
femme, 40-''°=, + + . Les jeunes parlent français. Même patois dans les
communes voisines.
Nouan-le-Fuzelier, La Motte-Beuvron, Loir-et-Cher. L'instituteur, env. 45 ans, 4-. Même langage dans tout le canton.
Poilly. Gien, Loiret. Journalier, 40'''"':, 4-, mais habitant Gien.
Chenou, Chàteau-Landon, Seiiie-ct-Mdnie. Le greffier de la justice de paix de Chateau-Landon, 30^'"'=, 4-. Le patois est le même à 10 kil. à la ronde, mais n'est plus parlé que par les vieillards et les pavsans.
Nibelle-Saint-Sauveur, Beaune-la-Rolande, Loiret. Cultivateur et sa femme, 50""S 4-4-.
Longueville, Provins, Seiiw-et-Mariie. La femme de l'instituteur. 4-. Les jeunes ne parlent plus patois.
Ormoy-la-Rivière, Étampes, Seiiie-et-Oise. Bûcheron, 40»"'^ 4-.
Droue, Maintenon, Eure-et-Loir. \'igneron, env. 55 ans, 4-' Même patois dans tout le canton.
Le Plessis-Piquet, Sceaux, Seine. Journalier, 6o^"% 4-. Patois qui n'est plus guère parlé que par quelques rares vieillards.
Sartrouville, Argenteuil, Seine-ct-Oise. Géomètre, 40^'"', 4-.
Chartèves, Condé-en-Brie, Aisne. Petit rentier, env. 70 ans, 4-.
Marolles, Betz, Oise. Ouvrier agricole, env. 45 ans, 4-.
Saint-Martin-Longueau, Liancourt, Oise. Cantonnier garde champêtre, env. 60 ans, +. C'est le parler des vieillards.
Liancourt-Saint-Pierre, Chaumont-en-Vexin, Oise. Ménager et sa femme, env. 45 ans, 4- + -
Gommecourt. Bonniéres, Seiiie-et-Oise. Le g:arde champêtre (petit cultiva- teur) et sa femme, 55 à 60 ans, 4- + , habitant Clachaloz, hameau dé- pendant de Gommecourt.
Augy, Braisne, Aisne. Petit cultivateur, 30^'"', et son père, env. 60 ans, + + •
Jaulzy, Attichy, Oise. Vieillard d'env. 80 ans. 4-.
Plainval, Saint-Just-en-Chaussée, Oise. Le garde champêtre, 45 ans env., et sa femme, 4-4--
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Allonne, Beauvais Sud-Ouest, Oise. L'instituteur et une jeune femme
d'env. 25 ans. + + . Achy, Marseille-ic-Petit, Oise. Talmontiers, Le Coudray Saint-Germcr, Oise. Le garde champêtre, env.
55 'ins, +• Bourg-Beaudouin, Fleun'-sur-Andelle, Eure. L'instituteur de Fleury, env.
50 ans, originaire de Bourg-Beaudoin. C'est le parler des vieillards. Suzy, Anizy-le-Château, Aisne. Le garde champêtre de Fouconcourt, euv.
50 ans, originaire de Suzy.
Bussy, Guiscard, Oise. Le garde champêtre, env. 50 ans, +. C'est le lan- gage parlé il y a une vingtaine d'années.
Jumel, Ailly-sur-Noye, Soiiiiiie. Le garde champêtre, env. 45 ans. +.
Quincampoix, Formerie, Oise. Deux ménagers, 60 à 65 ans, + + .
Beaubec-la-Rosiére, Forges-les-Eaux, Seine-Inf.. Le garde champêtre et sa femme, 60^'"=, -(--|-. La femme complètement illettrée.
Bertrimont, Tôtes, Seine-Inf.. Le garde champêtre (et barbier) de Saint- Victor, 52 ans, né à Bertrimont.
Sains-Richaumont, id., Aisne. Concierges d'une filature (le mari et la femme), env. 50 ans, -(--f-.
Vermand, id., Aisne. L'adjoint au maire, env. 45 ans, -|-.
Vrély, Rosiéres-en-Santerre, Somme.
Varennes, Acheux, Somme. Sellier-cabaretier, 40''"=, -f-.
Breilly, Picquigny, Somme. Ménager, env. 60 ans, -|-.
Blangy-sous-Poix, Poix, Somme. Cultivateur-cabaretier, env. 35 ans, -{-.
Bouttencourt, Gamaches, Somme. Le maire de la commune; n'en est pas originaire, mais y a été notaire pendant 30 ans. Cueillette faite en pré- sence du garde champêtre, -(-.
Bellengreville, Envermeu, Seine-Inf. Le maire, env. 70 ans, instituteur retraité ayant toujours résidé dans la commune, mais n'en étant pas originaire.
Glageon, Trélon, Nord. Bûcheron, 40»'""^, -)-.
Maurois, Le Cateau, Nord. Tisserand, 30^'"=, -(-■
Lieu-Saint-Amand, Bouchain, Nord. Garçon brasseur, env. 25 ans, -(-.
Velu, Bertincourt, Pas-de-Calais. Jeune homme de 20 ans env., fils d'un cabaretier, -|-.
Rœux, Vitry-en-Artois, Pas-de-Cnlais. Vieillard d'env. 60 ans, -|-. Manin, Avesnes-le-Comte, Pas-de-Calais. Charron, env. 70 ans, -(-. Ligny-Saint-Flochel, Saint-PoI-sur-Ternoise, Pas-de-Calais. Cultivateur, 52 ans, -)-.
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299 |
II |
Candas, Bernaville, Somme. Teilleur de lin, 50^'"=, +.
Oneux, Le Nouvion-en-Ponthieu, Somme. Le directeur de l'école commu- nale de Saint-Pol, et sa femme, env. 45 ans, originaires d'Oneux.
Lancbères, Saint-\'alery-sur-Somme, Somme. Cafetier et sa femme, env. 40 ans, +.
La Longueville, Bavay, Nord. Le garde chaiipètre, env. 35 ans, +.
Bruille-Saint-Amand, Saint-Amand (rive droite). Nord. Ouvrier agricole,
40-^!"% +.
Templeuve-en-Pévèle, Cysoing, Nord.
Verquigneul, Béthune, Pas-de-Cahis. L3.{<:mmc de l'instituteur, env. 35 ans,
et sa sœur, env. 40 ans, + + . Saint-Pol-sur-Ternoise, (\'ille), id., Pas-de-Calais. 1
Saint-Pol-sur-Ternoise, (Faubourgs), id., Pas-de-Calais. ) Ramecourt, Saint-Pol-sur-Ternoise, Pas-de-Calais. Cultivatrice, 81 ans,
et sa fille, 41 ans, + + . Pierremont, Saint-Pol-sur-Ternoise, Pas-de-Calais. Cultivateur, 5oans, -f. Teneur, Heuchin, Pas-de-Calais. Cultivatrice, 50>'''% +. Torcy, Fvuges, Pas-de-Calais. Cabaretière, 40"'"=, et ménagère, 40»'"'=, + + . Bois-Jean, Campagne-lez-Hesdin, Pas-dc-Cnlais. Vieille femme de 70 ans,
+ . Thirimont, canton de Bcaumont, province de Haiiiaul (Belgique). Le
secrétaire communal (cultivateur), env. 40 ans, +• Godarville, canton de Senef, province de Hainaut (Belgique). Le secrétaire
communal, env. 35 ans, -f . Mesvin, canton de Mons, province de Hainaut (Belgique). Le secrétaire
communal, env. 45 ans, +. (Prétend que son patois n'est autre que le
fieiix gaulois). Lessines, canton de Lessines, province de Hainaut (Belgique). Commis- sionnaire, 30"'"^, +. Aux deux Acren (2 kil. 1/2 Nord), on parle
encore le même patois qu'à Lessines. Thieulain, canton de Leuze, province de Hainaut (Belgique). Jeune fille
de 13 ans, très intelligente, et sa mère, env. 45 ans, -)- + • Linselles, Tourcoing, Nord. Ouvrier tisseur, env. 45 ans, -|-. Isbergues, Norrent-Fontes, Pas-de-Calais. Le fils d'une cabaretière, 17 ans,
et un vieux moissonneur, éo ans, +4-. Fort-Mardyck, Dunkerque-Ouest, Nord. Lessiveuse, env. 25 ans, 4-. Nort-Leulinghem, Ardres-en-Calaisis, Pas-de-Calais. Berger, 50"'"^, 4-. Baincthun, Boulogne-sur-Mer Sud, Pas-de-Calais. Ménager, env. 60 ans, 4-.
39 —
303
306 307
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313 315
316
318
321
325
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328 330 334 336
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274
^1/ 278
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155 151 150
2S7
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349 |
14S |
La Vernelle, \'alençay, Inàre. L'instituteur, env. 45 ans, originaire de
Saint-Cliristophe, mais liabitant La Vernelle depuis 20 ans. Même patois
à Saint-Christophe. Suèvres, Mer, Loir-d-Chcr. Le garde champêtre, env. 55 ans, +. Saint-Ay, Meung-sur-Loire, Loirel. Le garde champêtre, 60"'"% et un
voisin, ouvrier un peu plus jeune, + + • Les jeunes parlent français. Saint-Christophe, Chàteaudun, Eure-et-Loir. La femme et la fille du garde
champêtre, env. 55 et 25 ans, + + . Vaupillon, hi. Lon^e., Eure-et-Loir. Cultivateur, 50^'"^, +. Boêssé-le-Sec, Tuffé, Sarthe. Cordonnier, env. 42 ans, -f. C'est le parler
des vieillards.
Saint-Ouen, \'endôme, Loir-et-Cher. L'instituteur, 40''"=, originaire de Danzé (12 kil. N.-O.), où le parler est le même, comme du reste dans les autres communes de la région.
Saint-Pierre-du-Lorouër, Le Grand-Lucé, Sarthe. La femme du secrétaire de la mairie, env. 50 ans, et ses deux filles, 20 à 25 ans, +-}- + . C'est le parler des vieillards.
Breux, Nonancourt, Eure. L'instituteur et sa femme, env. 50 ans, origi- naires du canton, mais habitant la commune depuis 22 ans. Patois semblable dans tout le canton.
Réveillon, Mortagne, Orne. Cultivateur, 50»'"=, -f. Même patois dans tout le canton.
Héloup, Alençon Ouest, Orne. L'instituteur, 30^''"=. C'est le parler des vieillards.
Domfront-en-Champagne, Conlie, Sarthe. Manouvrier, 40^'"', + .
Barc, Bcaumont-Ie-Roger, Eure. Facteur retraité, env. 65 ans, -)-.
Sainte-Gauburge-sur-Rille, Merlerault, Orne. Cultivateur, env. 60 ans, +.
Avoines, Ecouché, Orne. Aubergiste et sa femme, 30='"=, + + , mais habi- tant Ecouché.
Javron, Couptrain, Mayenne. Clerc de notaire, env. 35 ans, +. C'est le langage des paysans des hameaux voisins.
Neau, Èsvon, Mayenne. Aubergiste, 40^'"=, +.
Moulineaux, Grand-Couronne, Seine-Lif. Courrier de la poste, 40^''>«, -f. Quelques mots sont d'un voisin âgé d'une 6o"''"-" d'années.
La Chapelle- Yvon, Orbec, Calvados. Petit rentier, env. 70 ans, + .
Jort, Morteaux-Coulibœuf, Calvaâos. Ouvrier peintre, env. 30 ans, +.
Dompierre, Messei, Orne. Le sacristain, 50='""=, +.
Chàtillon-sur-Colmont, Gorron, Mayenne. Le garde champêtre et sa femme, env. 30 ans, + + •
— 40
)C
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393 394 395 396 397
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399 400
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116
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129
128 264
Saint-Christophe-sur-Condé, Saint-Georges-du-Vicvre, Eure. L'instituteur de Monttort-sur-Risle, env. 35 ans, +.
Beuvron-en-Auge, Cambremer, Calvados. Menuisier, 50-''"% +. C'est le parler des vieillards.
FeugueroUes-sur-Orne, Évrec\', Calvados. La femme d'un ouvrier carrier, travaillant elle-même à la carrière, env. 30 ans, +. Presque illettrée.
Clécy, Thury-Harcourt, Calvados. Petit cultivateur et sa femme, env. 60 ans, + + .
Saint-Clément, Mortain, Mamhe. Ouvrier boulanger, env. 30 ans, -\-.
Mellé, Louvignc-du-Désert, Ille-ei-Vilahie. Ouvrier carrier, 30»>"=, -j-.
La Frenaye, Lillebonne, Seiiie-hif. Le garde champêtre, env. 60 ans, -\- .
Villerville, Trouville, Calvados. Journalier, env. 40 ans, -|-.
La Ferrière-Harang, Le Bén^'-Bocage, Calvados. L'instituteur, originaire de Le Tourneur (5 kil. Est). Même patois dans les villages limitrophes.
Ponts, Avranches, Manche. Trois gars d'une douzaine d'années, très intel- ligents, choisis par l'instituteur, -t- + -|-.
Saint-Vaast-Dieppedalle, Ourville, Sciiie-Inf. Cantonnier garde champêtre, env. 55 ans, -1-.
Yport, Fécamp, Sciue-Iuf. Ouvrier cordier, env. 30 ans, -|-. Fort-en-Bessin, Ryes, Calvados. Ouvrier du port, env. 55 ans, -|-. Pont-Hébert, Saint- Jean-de-Daye, Manche. Ouvrier agricole, env. 40 ans, 4-. Quetteville. Montmartin-sur-Mer, Manche . ]o\irna[\tx , env. 45 ans, 4-. Fresville, Montebourg, Manche. Cabarctière, 30"'"'=, -|-- Prononciation des finales excessivement traînante.
Créances, Lessay, Manche. Epicier-boulanger, env. 30 ans, et sa femme, 25 ans, + + .
Sainte-Geneviève, Quettehou, jM(7;;(7.'('. Le garde champêtre, env. 35 ans, 4-' Auderville, Beauniont, Manche. Journalier, 40"'"'=, 4-. Les Moitiers-d'AUonne, Barneville, i\fo/;(7.i(;. Le garde champêtre, éo^""=, -)-. Sainte-Anne, ile d'Aurigny. Pêcheur de Sainte-Anne.
La Trinité, ile de Jersey. Agent d'assurances, 30-^'"', 4-, mais habitant Saint-Hêlier.
L'ile de Serk. Courrier de Serk à Guernesey, env. 50 ans, 4-. Le parler est le même dans toute l'ile.
Saint-Pierre-Port, ile de G//(')-;;(WV. Ancien maître d'hôtel, 30-'>'"% +.
Bruére, Saint-Amand-Montrond, Cher. L'instituteur, env. 45 ans, origi- naire de la région, habitant Bruére depuis 17 ans, et son fils, 13 ans, 4-4-- C'est le parler des vieillards.
41
401 26) Neuvy-Pailloux, Issoudun-Sud, /»(?)•('. Le fils de l'instituteur, 20^'"=, +.
404 266 Saint-Genou, Buzançais, Iinh'e. Quatre garçonnets d'une douzaine d'années, originaires de deux ou trois écarts éloignés d'env. i kil. de la commune, et un instituteur-adjoint, env. 25 ans, originaire de la région. Dans le bourg, on parle français.
405 267 Pouligny-Saint-Pierre, Le Blanc, IiiJte. Le garde champêtre, 40*'"', +.
406 273 La Croix-de-Bléré, Bléré, Indre-ci-Loire. Vigneron, 50^'°=, +. C'est le parler des vieillards.
407 269 Marcé-sur-Esves, La Haye-Descartes, Indre-et-Loire. Journalier, 65 à 70 ans, +, mais habitant La Celle- Saint-Avant. Même patois à Maillé et Draché.
408 272 Saint-Antoine-du-Rocher, Neuillé-Pont-Pierre, Indre-et-Loire. \'igneron, 60""=, +. C'est le parler des vieillards. Les jeunes parlent presque entiè- rement le français.
409 268 Dissay, Saint-Georges-les-Baillargeaux, Vienne. Charpentier, 50^'"=, + .
411 293 Villaines-sous-Malicorne, Malicorne, Sarthe. Ménager., 40''"^, +, illettré.
412 294 Bocé, ^.mgd, Maine-et-Loire. Ménager, so-''"^, +. C'est le parler des vieillards.
414 271 Saint-Benoît, Azay-le-Rideau, J/;rfre-«/-Zo!V«. Tonnelier, env. 50 ans, +.
415 295 Soulanger, Doué- la-Fontaine, A/(^///f-i;^Z.o/>l'. Gendarme retraité, env. 55 ans, + . C'est le parler des vieillards.
416 270 Guesnes, .Monts-sur-Guesnes, Vienne. Le maire (cultivateur), env. 5 5 ans. + .
417 298 Voultegon, Argenton-Château, Deux-Sèvres. Ménager, 50^"'^, +.
418 296 Oroux, Thénezay, Dt'i/.v-j'rt'rt'i. La fille de l'instituteur, 20 à 25 ans, +.
419 297 Le Breuil-Bernard, Moncoutant, Deus-Sèvres. Parente de l'instituteur, 30»i"% +•
421 302 Gennes, Bierné, Mayenne. Ménager, 50^'"«, +.
423 301 Avrillé, .\ngers Nord-Ouest, i\/(!/;/(.'-f/-L('iVé'. Ménagère, éo^'""^, +.
425 300 Cheminé, id., Maine-et-Loire. Le secrétaire de la mairie, env. 45 ans, +.
C'est le parler des vieillards. 427 299 La Verrie, Mortagne-sur-Sèvre. Vendée. Hôtelière, 40-i'"«, +. 429 317 Saint-Germain-le-Prinçay, Chantonnay, Vendée. Ménager. 50''"'=, +. 433 305 Chazé-sur-Argos, C^inàii, Maine-et-Loire. Cantonnier, 40''""=, -f . 435 ,307 Bouzillé, Champtoceaux, Maine-et-Loire. iL^xdtr-mtrcxsr, env. 35 ans, +.
C'est le parler des vieillards. '440 288 Le Genest, Loiron, Mayenne. Journalier, 40"'"=, -f . 443 304 Congrier, Saint-Aignan-sur-Roë, Mayenne. La femme d'un cantonnier,
40-""=, +. 445 505 Issé, Moisdon, Loire-Inf. Cordonnier, 40-»'"=, +.
— 42 —
446 3o6 Sucé, La Chapelle-sur-Erdre, Loire-hif. Cultivateur, 60='"', +. C'est le langage des sections rurales ; dans le bourg même, on parle à peu prés français.
447 308 Gorges, Clisson, Loire-Inf. Tonnelier, env. 45 ans, +. Langage des sections rurales; on parle français dans le bourg.
448 316 Saligny, Le Poiré-sur-Vie, r«Hrf«'. Journalier, éo^'"", +.
450 147 Saint-Marc-sur-Couesnon, Saint-Aubin-du-Cormier, llle-el-J'ihiiin-. Caba- reticre-cultivatrice, env. 45 ans, et son fils, 20 ans, + + .
451 146 Saint-Melaine-sur-Vilaine, Chàteaubourg, lUe-el-T'ilaiin: Débitant de boissons, env. 35 ans, +.
453 143 Messac, Bain-de-Bretagne, Ille-ii-J'ihuin\ Cultivateur, env. 35 ans, +.
458 312 La Garnache, Challans, J'cikUc. Petit cultivateur (et garde champêtre), env. 40 ans, originaire de Pontereau, section rurale à 3 kil. Est de La Garnache. Même patois dans toutes les sections.
459 315 Givrand, Saint-Gilles-sur-Vie, Vendée. Le sacristain, env. 40 ans, +.
460 125 Vieuxviel, Pleine-Fougères, 7//r-f/-ri7^/;;c Ouvrier tailleur, env. 40 ans, -f-.
461 145 Montreuil-sur-Ille, Saint-Aubin-d'Aubigné, Jlle-et-Vilaiiie. Le fils d'un aubergiste, 20"'"% et sa grand-mére, env. 70 ans, + + •
462 144 L'Hermitage, MordeUes,IIh--et-Illaiiie. L'instituteur, env. 35 ans, originaire d'une commune voisine, mais connaissant parfoitement le langage de l'Hermitage.
463 157 Comblessac, Maure, Ilh-et-Vilaine. Aubergiste, 30-''"'=, -)-. Même patois à Les Brûlais (4 kil. N.-E.) et à Guer (Morbihan, 4 kil. N.-O.).
465 142 Saint-Jean-la-Poterie, AUaire, Morbihan. Le secrétaire de la mairie, env. 23 ans, +.
466 309 Besné, Pont-Chàteau, Loire-Inf. Le garde champêtre, env. 80 ans, +.
467 311 Chéméré, Bourgneuf-en-Retz, Loirc-Iiif. Journalier, 50"'"% +, illettré. C'est le parler des vieillards.
470 126 La Gouesnière, Châteauneuf-de-Bretagne,7//t'-£'/-r(7(î/)/('. La femme (2 5 ans) et la bclle-mère (60 ans) de l'instituteur, -{- + .
471 131 Trévron,Dinan-Ouest, C(îto-if»-M)r(/.Cabaretier-débitantdetabac, 50^'"=, 4-.
475 141 Noyal-Muzillac, Muzillac, Morbihan. Charron, env. 55 ans, -f , mais de- meurant à Questembert. Même patois à Le Guerno (4 kil. E.), à Billiers et à Muzillac (4 et 6 kil. S.).
476 310 Guérande, id., Loire-Inf. Employé de la mairie, originaire de Guérande- Campagne. C'est le langage des sections rurales. Dans la ville, on parle français.
478 313 Noirmoutier, id. , J'endée. Saunier, 60^'"", -)-. Même patois dans toute l'ile.
479 314 L'Ile d'Yeu, id., Vendée. Maçon, env. 70 ans, originaire de Ker-Chauvincau,
43 —
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3.56 |
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514 |
352 |
?28
l'une des nombreuses sections de la seule commune de i'ile, mais de- meurant à Port-Breton (ou Port-Joinville).
Plévenon, Matignon, Côtes-àu-Nord. Aubergiste, env. 55 ans, +, mais habitant Saint-Jean-Brévelay.
Noyai, Lamballe, Côtes-du-Norâ. Maréchal-ferrant, env. 50 ans, +.
Le Loscouët, Merdrignac, Côie-du-Nord. Tisserand, 40''"<^, +, mais de- meurant à Saint-Méen, qui parle à peu près le même patois que le Loscouët.
Loyat, Ploërmel, Morbihan. Ouvrier agricole, 30»'"', -f-
Crédin, Rohan, Morbihan. Cordonnier, 40^'"=, +.
Plumelec, Saint-Jean-Brévelay, Morbihan. Valet de meunier, 30'''"', 4-. A Saint-Jean-Brévelay, commune limitrophe (à l'Ouest), la majeure partie des habitants parlent breton.
Plouvara, Châtelaudren, Côles-du-Nord. Receveur-buraliste, 30"'"% très intelligent, 4-.
Dzel, id., Côles-du-Nord. Le secrétaire de la mairie, 30»'"*, 4--
Argenton, id., Indre. Le fils d'un jardinier, 20 ans env., -f.
Dun-le-Palleteau, id., Creuse. Le garde champêtre et sa femme, sexagé- naires tous deux, 4-4--
Chaillac, Saint-Benoît-du-Sault, Indre. Facteur rural de Fontgombault et sa femme, âgés chacun d'env. 40 ans, -|--|-.
Château-Ponsac, id., Hanie-Vicnuc. Jeune homme de 18 ans, fils d'un employé du chemin de fer, 4- •
Sillards, Lussac-les-Châteaux, Vienne. Petit cultivateur, env. 45 ans, -f .
Ligugé, S. de Poitiers, Vienne. Ménager, env. 45 ans, 4-. C'est le parler des personnes âgées.
Millac, rile-Jourdain, Vienne. Sabotier, env. 50 ans, 4-, mais habitant rile-Jourdain.
Echiré, Niort, Deux-Sèvres. Ménager, 40 ans env., -f-.
Pamproux, la Mothe Saint-Héraye, Dc».i:-5'«'r«-. Servante, env. 25 ans, 4-.
Prisse, Beau>'oir-sur-Niort, D(;».Y-6"CTTrt. Ouvrier maréchal, 23 à 30 ans, 4-.
Chef-Boutonne, id., Deii.x-Sèvres. Cordonnier, env. 40 ans, 4-, folkloriste et patoisant.
Blanzay, Civray, Vienne. Le secrétaire de la mairie de Ligugé, env. 50 ans, originaire de Chaunai, village situé à 7 kil. O. de Blanzay. Le langage est le même dans ces deux villages.
Varaize, Saint-Jean-d'Angély, Char.-Inf. Cultivateur, env. 55 ans, 4-. L'aspiration /; tend à disparaître; bon nombre de Varaiziens, surtout les jeunes, la remplacent par/.
— 44
517 5iS
519 521
523
525
527 528
529
531
533
535
536 540
548
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537 338
342 519
325
326
3^/
339
522
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324 318
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Saint-Groux, Mansie, Charente. Deux cultivateurs, env. 40^45 ans, + +. Chassors, Jarnac, Charente. Cordonnier, 75 ans, +. Il n'y a plus guère que
les vieillards qui parlent le patois purement. Dans la région de Coi^nac-
Jarnac, le patois est très mélangé de français. Saint-Claud, id., Charente. Coiffeur, env. 40 ans, +.
Charzais, Fontenay-le-Comte, Vendée. Petit ménager, env. 60 ans, remplit en même temps les fonctions de garde champêtre; +.
Clavette, la Jarrie, Char.-hif. Le garde champêtre, env. 40 ans, +. C'est le parler des vieillards.
Cabariot, commune de Saint-Clément, Tonnay-Charente, Char.-Inf. L'ins- tituteur, env. 40 ans, originaire de la région et habitant Cabariot depuis une douzaine d'années.
Chermignac, Saintes, Char.-Inf. Le garde champêtre, env. 65 ans, -f-. Guitinière, Jonzac, Char.-Inf. L'instituteur, né dans la commune et en
parlant parfaitement le patois, de 35 à 40 ans. Angeduc, Barbezieux, Charente. Maçon, env. 40 ans, -f, mais demeurant
à Barbezieux. Langage à peu près semblable dans tout le canton. Triaize, Luçon, Vendée. Aubergiste, env. 50 ans, et sa fille, env. 25 ans,
+ +. Sainte-Marie, Saint-Martin-de-Ré, Char.-Inf. Charron, 50"'"', et sa femme,
du même âge, H — h- La Cotinière, commune et canton de Saint-Pierre d'Oléron, Char.-Inf.
Pécheur, env. 50 ans, et coiffeur, env. 35 ans, -|- -1-. A Saint-Pierre
même, ainsi que dans les bur un peu importants, le patois est fortement
entamé par le français. La Tremblade, id., Char.-Inf. Ménager, env. 65 ans, +. Talmont, id., Vendée. Petit cultivateur de Talmont-Campagne, env. 45 ans,
+ • Saint-Vivien, id., Gironde. Cafetier, 30»'"=, -)-. Le patois est semblable
dans tout le canton.
Cissac, Pauillac, Gironde. Garçon d'hôtel, 30^'"^, -j-, mais habitant Pauillac. Culan, Chàteaumeillant, Cher. Le garde champêtre, env. 40 ans, -)-. Le
parler de Ch.iteaumeillant est à peu prés le même. Lavaufranche, Boussac, Crense. Ouvrier maréchal, iS ans, -|-. Cressat, Ahun, Creuse. Maçon, env. 25 ans, -f-. Saint-Dizier, Bourganeuf, Creuse. Aubergiste, 40=''»'=, -\-. Eymoutiers, id., Haute-Vienne. Ouvrier ferblantier, et en même temps
pêcheur de profession, env. éo ans, -|-.
Limoges, id.. Hante-Vienne. "Le. concierge du palais de justice, env. 53 ans, -j-.
r
45 —
606 607 608
609
610
624
626 628
636
637 638
641 643
345 344 397
408 341
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611 |
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Saint-Junien, id., Haiilf-J'icinie. Ouvrier teinturier, 30^'"=, +.
Chalus. id., Haiiic-ricuuc. Sabotier, 40»'"', +.
Coussac-Bonneval. Snint-Yrieix, Haiite-Vieiine. Ouvrier charpentier, 30""',
+ . Seilhac, id., Corrè^i'. Cultivateur, 40^""^, et le fils d'un aubergiste, env.
20 ans, + + .
Chazelles, la Rochefoucault, Charenlc. Instituteur-adjoint, env. 23 ans, -]-
et y résidant. La Tour-Blanche, X'ertcillac, Doniogue. Facteur de la poste, 60»""^, 4-. Saint-Pardoux-la-Rivière, id., Dorâogne. Garçon d'écurie, 30"'"', 4-. Excideuil, id., Dordognc. Instituteur-adjoint en congé, 23 ou 24 ans,-]-. Saint-Pierre-de-Chignac, id., Dordogue. Aubergiste, 40^'"=, 4-. Le Bugue, id., Dordognc. Le secrétaire de la mairie, âgé de 30 à 55 ans, et
la femme du concierge, même âge, + 4-- Larche, id., Corrèie. Cordonnier-aubergiste, env. 45 ans, 4-. Souillac, id., Lot. Chapelier-restaurateur, 30"°', est aussi employé dans les
bureaux de la mairie, 4-. Gourdon, id., Lot. Fabricant de tiges de chaussures, env. 35 ans,4-. Yviers, Chalais, Charente. L'appariteur de Chalais, origin. d'Yviers, env.
55 ans. A Aubeterre(i5 kil. E.), on parle le patois du Périgord. Bourgnac, Mussidan, Dordognc. Cultivateur, env. 50 ans, et son fils, env.
22ans,-|--|-. Issigeac, id., Dordognc. Porteur de journaux, env. 25 ans,-|-. Villefranche-de-Belvès (ou : du Périgord), id., Dordognc. Le greffier de la
justice de paix, de 33 à 40 ans, et sa femme du même âge â peu près,
4-4-. Saint-Savin, id., Gironde. Menuisier, 30^'"^, 4-. Abzac, Coutras, Gironde. L'instituteur, né dans la commune, 40^'""=. Vélines, id., Dordognc. Menuisier, 30""%4-- Andraut, commune et canton de Monségur, Gironde. Servante d'hôtel,
30"'°=, 4-, mais habitant Monségur. Seyches, id., Lot-et-Garonne. Cocher, de 35 â 40 ans, 4-, mais habitant Bar-
bczieux. Sainte-Livrade, id., Lot-et-Garonne. Cafetier, 50^'"^, 4-- Tournon-d'Agenais, id., Lot-et-Garonne. Belle-fille d'un aubergiste, env.
25 ans,-}-. Pessac, id., G;Vf);;i(;. Journalier, 30^''"=, -f. Targon, id., Gironde. Le secrétaire de la mairie, 40'''"'=, -f .
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Saint-Côme, Bazas, Gironde. Ouvrier agricole, 30 à 35 ans, + . Aiguillon, Port-Sainte-Marie, Loi-el-Garonne. Commissionnaire ou journa- lier, 30^'% -h. Layrac, Astaflbrt, Lot-et-Garonne. Le secrétaire de la mairie, 50 ans, -j-. Moissac, id., Tarn-et-Garonne. Lithographe et sa femme, env. 55 ans tous
deux,-l--|-. Lacanau, Castelnau-de-Médoc, Gironde. Cordonnier, 40»'"=,-!-. Hostens, Saint-Symphorien, Gironde. Joiu^nalier, env. 45 ans,-)-. Houeillès, id., Lot-et-Garonne. Tailleur, env. 40 ans,-t-. Mezin, id., Lot-et-Garonne. Correspondant de journaux, 40^'"=,-!-. Lectoure, id., Gers. Le secrétaire de la mairie, 35 à 40 ans,-t-. Beaumont, id., Tarn-et-Garonne. ]ovLrni\\tr, 30 à 35 ans,-|-. La Teste-de-Buch, id., Gironde. Maîtresse d'hôtel, 45 à 50 ans,-}-, mais
demeurant à Biganos. Luxey, Sore, Laudes. Tailleur d'habits, 40='"=, et sa femme un peu plus
jcune,-l--|-. Sarbazan, Roquefort, Landes. Cultivateur, env. 70 ans, et son petit-fils,
env. 20 ans,-|- -|-. Eauze, id., Gers. Coiffeur, 40 ans,-t-. Jegun, id., Gers. Aubergiste, env. 40 ans, et sa femme, un peu plus
jeune, -f-1-. Gimont, id., Gers. Instituteur-adjoint, -env. 23 ans,-(-. Patois semblable
dans tout le canton. Parentis, id.. Landes. Le secrétaire de la mairie, env. 35 ans,-|-. Sabres, id., Landes. Jeune homme, env. 20 ans,-)-. Grenade-sur-Adour, id., Landes. Hôtelier, env. 50 ans,-|-. Riscle, id., Gers. Cordonnier, env. 35 ans,-l-. Saint-Martin, Mirande, Gers. Facteur rural, env. 35 ans,-t-. Lombez, \à.,Gers. Ouvrier mécanicien, 20^'"=, -|-. Mézos, Mimizan, Landes. Étudiant, 19 ans, et l'instituteur, 40''"^; l'étudiant
4- et l'instituteur y résidant depuis plusieurs années. Soustous, id.. Landes. Coiffeur, 35 à 40 ans,-)-. Tartas, là.. Landes. Le fils d'un cafetier, env. 25 ans,-|-. Pouillon, id.. Landes. Aubergiste, 50»'"',4-. Hagetmau, id.. Laudes. Petit propriétaire exploitant, qui exerce en même
temps les fonctions de secrétaire delà mairie, 45 à 50 ans,-|-. Artix, .\rthez, Basses-Pyrénées. L'instituteur, env. 45 ans, orgin. d'Arthcz,
mais habitant Artix depuis très longtemps et ses deux fils, 12^ et 14 ans,
— 47
694 695 696
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parlant bien le patois d'Artix. Patois à peu prés identique à Arthez.
Lembeye, id., Basses-Pyrénées. Clerc de notaire, 30^'"'^, + .
Aureilhan, Tarbes, Hautes-Pyrénées. Cultivateur, env. yoans,^-.
Sariac, Castelnau-Magnoac, Hautes-Pyrénées. La fille d'un aubergiste, 20-''"', + . Même langage à Castelnau-Magnoac.
Lannemezan, id., Hautes-Pyrénées. Le secrétaire de la mairie, 30''"=, + .
Biarritz, Rayonne, Basses-Pyrénées. Employé de la mairie, 30='""=, 4-.
Sauveterre, id., Basses-Pyrénées. Garde, 40^'"=, + et l'adjoint au maire.
Oloron, id., Basses-Pyrénées. Cordonnier, 70 ans, 4-.
Aas, commune d'Eaux-Bonnes, Laruns, Basses-Pyrénées. Un instituteur d'Eaux-Bonnes, 30 à 35 ans,-|-. Le langage d'Eaux-Bonnes est un peu mélangé et entamé par le français.
Nay, id., Basses-Pxréiu'es. Employé de la mairie, env. 28 ans, 4-.
Cauterets, Argelès, Hautes-Pyrénées. Guide, bûcheron en hiver, 50^'"^,4-.
Gerde, Campan, Hautes- Pyrénées. La femme d'un employé du casino de Bagnères-de-Bigorre, 30"'"=, 4- .
Gavarnie, Luz, Hautes-Pyrénées. Manouvrier, 65 ans, 4- niais habitant Saligos, près Luz. Le patois est le même dans tous les villages des envi- rons de Luz et le long de la vallée du gave de Pau, jusqu'à Gavarnie.
Tramesaygues, Vicllc-Aurc, Hautes-Pyrénées. Belle-sœur d'une aubergiste d'Arrcau, 30^'"'=, 4-. Patois semblable dans toute la haute vallée de la Neste.
Bagnères-de-Luchon, id., Haute-Garonne. Garçon d'écurie, 20"'""^, 4-.
Auzances, id., Creuse. Maçon, env. 50 ans, 4-.
Pontgibaud, id., Puy-de-Dôme. Facteur rural, env. 45 ans, 4-.
Saint-Quentin, Felletin, Creuse. Cultivateur, env. 55 ans, 4-.
Mont-Dore, Rochefort, Puy-de-Dôme. L'instituteur, 40 à 45 ans, 4-.
Merlines, Eygurande, Corrè\e. Le secrétaire de la mairie et sa femme, 40*'"= tous deux, 4-4- •
Meymac, id., Corrèx_e. Cordonnier et en même temps secrétaire de la mai- rie, env. 40 ans, 4-.
Bort, id., Corre^f;. Journalier, 50"'"',-!- •
Allanche, id., Cantal. Le secrétaire de la mairie, env. 25 ans, 4-.
La-Roche-Canillac, id., Corrè%e. Cordonnier, env. 47 ans,-|-.
Beaulieu, id., Corri\e. Le secrétaire de la mairie, env. 40 ans,4-.
Gramat, id.,Lo/. Horloger, 27 ans, 4-.
Figeac, id., Lot. Principal de collège en retraite, 70 ans,-|--
Pleaux, id., Cantal. Cantonnier, env. 55 ans, 4-.
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Saint-Mamet, id., Cantal. Instituteur-adjoint, 30='"% 4-.
Conques, id., Aveyron. L'instituteur de Conques, env. 40 ans, originaire
de Sénergues (village limitrophe à l'Est), où le parler est le même. Vic-sur-Cère, id., Cantal. Instituteur-adjoint, 30»'°^, + . Laguiole, id., Aveyron. Le secrétaire de la mairie, 27 ans, 4-.
Les Ternes, Saint-Flour-Sud, Cantal. La femme de l'instituteur de Ruines, 25 à 30 ans, 4-.
Cahors, id., Lot. Ancien chef d'institution, env. 70 ans, et sa servante 25 à 30 ans, + 4-.
Promilhanes, Limogne, ot. Cordonnier de Limogne, env. 45 ans, 4-.
Rieupeyroux, id., Aveyron. Le garde champêtre, env. 50 ans, 4-.
Espalion, id., Aveyron. Le secrétaire delà mairie, env. 55 ans, 4-.
Séverac-le-Château, id., Aveyron. Le greffier de la justice de paix, 40»'"'^, 4--
Marvéjols, id., Lo\ère. Le greffier de la justice de paix, env. 35 ans, 4-.
Montpezat, id., Tarn-ct-Garonne. Le secrétaire de la mairie, 30^'""=, 4-.
Laguépie, Saint-Antonin, Tarn-et-Garonne. L'instituteur, env. 50 ans, originaire de la région, habitant Laguépie depuis 20 ans et en connais- sant parfaitement le langage.
Calmont, Cassagnes-Bégonhés, Aveyron. L'instituteur de Cassagnes-
Bégonhés, 36 ans,4-- Saint-Rome-de-Tarn, id., Aveyron. Instituteur en retraite (secrétaire de
mairie), 60 ans,-|-. Vaissac, Négrepelisse, Tarn-et-Garonne. Petit mercier demeurant à Négre-
peHsse, env. 50 ans, 4-. Gaillac, id., Tarn. Correspondant de journaux, env. 50 ans,4-. Valderiès, id., Tarn. Maîtresse d'hôtel, 30»'"'=, 4-. Belmont, id., Aveyron. Maréchal-ferrant, env. 65 ans, 4-. Nant, id., Aveyron. Le secrétaire de la mairie, 63 ans, 4-. Grisolles, id., Tarn-et-Garonne. Coiffeur et sa femme, env. .j 5 ans tous
deux, 4- 4-. Montastruc-la-Conseillère, id., Hante-Garonne. Petit cultivateur, env.
45 '^ns,4-. Brousse, Lautrec, Tarn. Cafetier de Lautrcc, 40*'""=, 4-. Même langage à
Lautrec, sauf quelques termes vieillis qui sont remplacés par leurs équi- valents français. Vabre, id., Tarn. Receveur-buraliste, env. 55 ans,-}-. Lamalou- les -Bains, Saint- Gervais, Héranll. Agent d'assurances, env.
35 ans, et son beau-père, 60 ans,-f- -)- .
49 —
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786 787 790 791
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449 448
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Lodève, id., Hérault. Le bibliothécaire de la ville, env. 45 ans, + .
Les Matelles, id., Hérault. Le garde champêtre, 7oans, + .
Léguevin, id., Haute-Garonne. Le greffier de la justice de paix, 40-'''"=, + .
Donneville, Montgiscard, Haute-Garonne. Cultivateur, 60 à 65 ans, + .
Revel, id., Haute-Garonne. Le secrétaire de la mairie, env. 45 ans, et le
garde-champètre, même âge, + + . Aussillon, Mazamet, Tarn. Instituteur en vacances chez ses parents, à
Mazamet, dont il est originaire, 30 à 35 ans. Saint-Pons, id., Hérault. Le secrétaire de la mairie, env. 55 ans, + .
Paulhan, Clermont-de-l'Hérault, Hérault. Emplové de commerce, env.
40 ans, + .
Carbonne, id., Haute-Garonne. Le garde champêtre, éo-''"=, + .
Saverdun, id., Ariège. Appariteur, env. 55 ans, + .
Fanjeaux, id., Aude. Correspondant de journaux, env. 35 ans, + .
Lézignan, id., Aude. Employé de la mairie, env. 35 ans, + .
Nissan, Capestang, Hérault. Petit propriétaire récoltant, env. 45 an£, + .
Agde, id., Hérault. Le secrétaire de la mairie, 40""'=, + .
Frontignan, id., Hérault. Le secrétaire de la mairie, 40^'"=, + .
Saint-Gaudens, id., Haute-Garonne. Le chef de musique de Castelnau-
Magnoac, 30^'"=, + . Martres-Tolosane, Cazères, Haute-Garonne. Tourneur en bois, env.
45 ans, + . Le Mas-d'Azil, id., Ariège. Le fils du concierge de la mairie, 20-^'""=, + . Crampagna, Varilhes, Ariège. Journalier, 40»'"=, + . Rivel, Chalabre, Aude. L'appariteur de la commune de Chalabre, env.
45 ans, + . Ladern, Saint-Hilaire, Aude. Le fils de l'appariteur de Saint-Hilaire,
Tuchan, id., Aude. Le secrétaire de la mairie, env. 55 ans,-|-. Sigean, id., Aude. L'appariteur delà commune, env. 40 ans,-|-. Castillon-en-Couserans, id., Ariège. Hôtelier, env. 35 ans,-|-. Auzat, A'ic-Dessos, Ariège. Clerc de notaire habitant \'ic-Dessos, env.
5 5 ;tns, + . Mérens, Ax-les-Thermes, Ariège. L'instituteur d'Ax, originaire de la
région ayant habité Mérens pendant dix ans, env. 55 ans. Axât, id., Aude. Clerc de notaire, env. 20 ans, + . Olette, id., Pyrénées-Orientales. Journalier, 50^'"^, +•
— 50 —
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i796 797 798
800 801
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Ille-sur-Tét, Vinça, Pyràiées-Orienlales. Hôtelier (maire de la commune), éo^'"«, et le secrétaire de la mairie, env. 50 ans, + +.
Arles-sur-Tech, id., Pxrniées-Orieiilales. Le secrétaire de la mairie, 40^""=.
Rivesaltes, id., Pyréiiées-Onentaks. Employé de la mairie, 30-''"=, + .
CoUioure, Argelès-sur-Mer, Pyréiiées-Oïknlalcs. Petit propriétaire-vigneron, env. 45 ans,4-.
Désertines, Montluçon-Est, .-///;Vr. Ouvrier verrier (glacier), 48 ans, 4-.
Saint-Éloi-les-Mines, Montaigut, Piix-dc-Dômc. Aubergiste, env. 60 ans,
Chantelle, id.. Allier. Le garde champêtre, env. 40 ans, 4-.
Vesse, Escurolles, AUii-r. Le garde champêtre, 40 ans, 4-.
Ennezat, id., Puy-de-Dôme. Coiffeur-cafetier, 36ans, + .
Monton, ^'eyre-Monton, Puv-de-Dome. Ménagère, env. 50 ans, 4-.
Thiers, id., Piiy-dc-Dôine. Marchand de journaux, env. 35 ans, et sa
femme, env. 30 ans, 4-4-- Saint-Germain-Lembron, id., Puy-de-Dôme. Petit propriétaire, env. 55 ans,
4-- Sail-sous-Couzan, Saint-Georges-en-Couzan, Loire. Aubergiste, 32 ans,4-- Ambert, id., Puy-de-Dôme. Cordonnier, 40"'°=, 4-. Saint-Chely-d'Apcher, id., Lo-Jre. Le secrétaire de la mairie, env. 35 ans,
4-. Massiac, id., Cautal. Marchand épicier, 35 à 40 ans, 4-, est en même
temps secrétaire de la mairie. Paulhaguet, id., Haute-Loire. Cafetier, env. 40 ans,4-. Monistrol-d'Allier, Saugues, Haule-Loirc. Instituteur-adjoint, 26 ans, 4-- Solignac-sur-Loire, id., Haute-Loire. Le greffier de la justice de paix de
\'orey, env. 32 ans,4-. Chamalières, \'orey, Haute-Loire. L'instituteur, env. 40 ans, originaire de
\'orev, mais habitant Chamalières depuis 18 ans. Saint-Bonnet-le-Château, id., Loire. Le secrétaire de la mairie, 30-^'°'=,4-. Riotord, Montfaucon, Haute-Loire. Le secrétaire de la mairie, 35 à
40 ans,4-. Saint-Sympborien-sur-Coise, id., Rhôue. Le secrétaire de la mairie,
45 ans,4-- Néronde, id., lo/Vc. Tailleur d'habits, 41 ans, 4-. Langogne, id., Lozère. Instituteur en retraite, env. 60 ans,-f . Villeforl, id., Lozère. Coifl'eur, exerçant en même temps les lonctions de
secrétaire de la mairie, 50-''"% 4-.
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863 864
865 866 868 869
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515 584 631 5 53
552 580
5S5 555
554 583
5S2 579 519 520
Burzet, id., Ardèche. Le secrétaire delà mairie, 40^"'"=, 4--
Saint-Agrève, id., Ardcchc. Le secrétaire de Li mairie, 55 ans, + .
Les Ollières, Prixas, Ardèche. Hôtelière, env. 50 ans, + .
Vion, Tournon, Ardèche. Petit propriétaire-cafetier-buraliste, env. 50 ans,-|- .
Clonas, Roussillon, Isère. Menuisier, env. 60 ans, originaire de Clonas,
mais habitant le Péage-de-Roussillon, où il exerce aussi l'emploi de
tambour de ville. Florac, id., Lozère. Le secrétaire de la mairie, env. 30 ans, et son père,
env. 60 ans,+ + • Vogué, \'illeneuve-de-Berg, Ardèche. Le fils de l'instituteur, i8 ans, + . Marsanne, id.. Drame. Menuisier, 52 ans,-|-. Chabeuil, id.. Drame. Le garde champêtre, 38 ans, + . Saint-Nazaire-en-Royans, Bourg-du-Péage, Drame. Scieur de long, 52 ans,
+ . Sumène, id., Gard. Ouvrier mineur, 32 ans,-|-. Alais, id., Gard. Cordonnier, 56 ans,+ et ne l'ayant jamais quitté. Barjac, id., Gard. Le secrétaire de la mairie, + .
Pierrelatte, id.. Drame. L'appariteur de la commune, 25 à 30 ans, + . Die, id.. Drame. La femme, env. 50 ans, et la fille, 23 ans, du secrétaire
de la mairie, -f + • Le Monestier de Clermont, id., Isère. Employé de bureau, 30'"", -f-. Caveirac, Saint-Mamert, Gard. Cultivateur, 42 ans,-|-. Dzès, id., Gard. Agent d'assurances, 27 ans, 4-. Courthezon, Bédarrides, Vaucluse. L'appariteur de la commune, 40 à
45 ans, + . Nyons, id., Drame. Employé de la mairie, 40"'"", -|-.
Luc-en-Diois, id.. Drame. Le greffier de la justice de paix, env. 45 ans,-)-. Aigues-Mortes, id., Gard. Le secrétaire de la mairie, -|-. Fourgues, Beaucaire, Gard. Peintre exerçant en même temps les fonctions
de secrétaire de la mairie, env. 35 ans,-|-. Aramon, id., Gard. Le crieur public d'Aramon, env. 35 ans,-f . Vaucluse, Isle-sur-Sorgues, Vaucluse. Le beau-père d'un maitre-d'hotel,
54 ans,-|-. Sault, id., Vaucluse. Le garde champêtre, 45 ans,-|-. Orpierre, id., Hautes-Alpes. Le greffier de la justice de paix, env. 40 ans,-f. Veynes, id., Haulcs-Alpes. Le garde champêtre, env. 40 ans,-f . Saint-Firmin, id., Hautes-Alpes. La femme du secrétaire de la mairie,
3 S à 60 ans.
— S2 —
871 872
873
898
899 901
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903
5$6 558
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368
566 531
530
529
Les Saintes-Mariés, id., Boiiches-du-Rhône. Bourrelier, 45 à 5oans,-|-. Martigues, id., Boiichcs-du-Rhone. Le secrétaire de la mairie, 30 à 35 ans,
+ • Eyguières, id., Bouches-du-Rhône . Le régisseur d'un domaine, 40 ans,+
(M. Perret, félibre).
Villelaure, Cadenet, Vatiduse. Le garde champêtre, env. 40 ans,-|-.
Saint-Étienne-les-Orgues, id., Basscs-Alpcs. Ancien inspecteur primaire
(en retraite), 70 ans,-)-. Mezel, id., Basses-Alpes. L'instituteur, env. 45 ans, + .
Chàteaufort, La Motte-du-Caire, Basses-Alpes. L'instituteur de la Motte-du- Caire, env. 35 ans.-|-.
La Javie, id., Basses-Alpes. Notaire, 45 ans,-|-.
Chorges, id., Hautes-Alpes. Le greffier de la justice de paix, env. 70 ans, originaire d'Embrun, mais habitant Chorges depuis 43 ans,-)-.
La Ciotat. id., Bouches-du-Rhône. Commerçant, do""",-]-.
Gardanne, id., Bouches-du-Rhône. Receveur-buraliste, 40 à 45 ans,-)-.
Saint-Maximin, id., Var. Employé de bureau, 25 ans,-)-.
Gréoux, \'alensole, Basses-Alpes. Le secrétaire de la mairie, 45 ans,-)-.
Aups, id., l'ar. Jeune étudiant, 20 ans,-)-.
Castellane, id., Basses-Alpes. L'appariteur de la mairie, env. 40 ans,-)-.
Puget-Théniers, id., Alpes-Maritimes. Cafetier, exerçant en même temps les fonctions de secrétaire de la mairie, env. 35 ans,-)-.
Barcelonnette, id., Basses-Alpes. Le secrétaire de la mairie, env. 35 ans,-)-.
Hyères, id.. l'ar. Einplové de la mairie, env. 45 ans,-)-.
Le Luc, id., Tar. La fille d'un hôtelier, 23 ans,-)-.
Saint-Tropez, id., Var. Menuisier, 6o"'"«,-)-.
Seillans, Fayence, Var. Vétérinaire, 34 ans,-)-.
Le Cannet, Cannes, Alpes-Maritimes. Instituteur-adjoint, 23 ans, natif du Cannet, mais résidant à Antibes.
Plan-du-Var, commune et canton de Levens, Alpes-Maritimes. Aubergiste, 40-'i"S-|-.
Menton, id., Alpes-Maritimes. Employé de la mairie, env. 25 ans,-)-.
Theneuille, Cérilly, Allier. Le fils de l'instituteur, 22 ans, habitant la com- mune depuis 17 ans.
Souvigny, id., Allier. Hôtelier, env. 45 ans, originaire de Souvigny-
campagne. Beaulon, Chevagnes, Allier. Le garde champêtre de Dompierre-sur-Besbre,
39 ans,-)-.
53
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473 |
Trézelle, Jaligny, Allier. Le garde champç' , env. 35 ans, + - Ambierle, Saint-Haon-le-Châtel, Loire. \'ieillard de 85 ans, + . C'est le parler des personnes âgées.
Vindecy, Marcigny, Saône-ei-Loire. L'instituteur, 51 ans, originaire de la région, habitant Vindecy depuis plusieurs années.
Chassy, Gntugnow, Saône-et-Loire. Le garde champêtre de Gueugnon, env.
3 5 ans, + . Cours, Thizy, Rhône. Le secrétaire de la mairie, 42 ans, + . Beaubery, Saint-Bonnet-de-Joux, Saône-et-Loire. Mé\ _ , 73 ans, + . Bully, L'Arbresle, Rhône. Tisseur, 30»'"", + . Saint-Priest, Saint-Symphorien-d'Ozon, Isère. Le secrétaire de la mairie,
env. 35 ans, + . Villars-en-Dombes, id., Ain. Le secrétaire de la mairie, 80 ans,+ où il
était auparavant géomètre. C'est le parler des vieillards. Les jeunes le
mélangent actuellement de beaucoup de termes français. Saint-Lager, Belleville, Rhône. Domestique, 30=''"'=, + . Lent, Bourg, Ain. Menuisier, env. 30 ans, + . Davayé, Màcon (Sud), Saôue-et-Loire. Vigneron, 38 ans, + . Replonges, Bàgé-le-Châtel, Ain. Laitière, env. 65 ans, + . Saint-Amour, id., Jura. Le garde champêtre, env. 40 ans,-f . C'est le
patois des sections rurales. Dans la ville, on parle généralement français. Préty, Tournus, Saône-et-Loire. Le garde champêtre, 59 ans, + et ne
l'ayant jamais quitté. Le Grand-Serre, id., Drame. Charron, env. 32 ans,-!-. Saint-Jean-de-Bournay, id., Isère. Maréchal-ferrant, 60 ans,-|-. Morestel, id., /.aVe. Epicier-grainetier, 70 ans, 4-- Torcieu, Saint-Rambert, Ain. Cultivateur, 60 ans,-}-. Brion, Nantua, Ain. Cafetier, 41 ans,-}-.
Vaux-lez-Molinges, Saint-Claude, Jura. Cultivateur, 75 ans, + . Plaisia, Orgelet, Jura. Cultivateur, env. 50 ans.-}-. Charavines, Virieu, Lcri?. Forgeron, env. 32 ans,-}-. La Biolle, Albens, Savoie. Cordonnier, 30 à 35 ans, et sa femme, un peu
plus jeune, -f 4-- Surjoux, Chàtillon-de-Michaillc, Ain. Cultivateur, 50»'"'', 4-. Bernex, canton de Genève (Suisse). Facteur rural, 50^'"=, et sa femme,
50 ''■"•', qui tient un petit commerce d'épicerie, mercerie, etc.,4--)-. Patois
qui n'est plus parlé que par les personnes âgées.
— 54
937 474 Gingins, district de Nj'on, canton de Vnml (Suisse). Journalier, 45 à 50 ans, + Patois qui n'est plus guère connu des jeunes.
938 467 Morbier, Morez, Jura. Ouvrier lunetier, env. 40 ans, + .
939 475 Le Brassus, district de la WiUée, canton de luuid (Suisse). Rhabilleur, env. 50 ans, + . Patois qui n'est plus parlé que par les personnes âgées.
940 512 Sassenage, id., L"«-c. Ouvrier gantier, 30^'°=, + .
942 510 Theys, Goncelin, J^t'ï-É". Cordonnier, 59 ans, + .
943 494 Chignin, Montmélian, ^rti'o/g. Séminariste, env. 22 ans, + .
944 491 Thôaes, id., Haiile-Snvoie. Le secrétaire de la mairie, env. 32 ans, + .
945 492 Pringy, Annecv-Nord, Haute-Savoie. L'instituteur, env. 45 ans, + .
946 488 Saint-Pierre-de-Rumilly, La Roche-sur-Foron, Haute-Savoie. Cultivateur, 35 ans.
947 487 Bons, Douvaine, Haute-Savoie. Géomètre, env. 3 5ans, + .
950 511 Le Bourg-d'Oisans, id., Isère. Le garde champêtre, env. 45 ans, + .
953 495 Epierre, Aigucbclle, Savoie. La femme de l'instituteur de Chignin,40»'"=, + .
954 496 Verrens-Arvey, Grésy-sur-Isère, Savoie. Le garde champêtre, env. éo ans, + •
955 407 Hauteluce, Beaufort-sur-Doron, Savoie. Aubergiste, env. 35 ans, + .
956 489 Sixt, Samoens, Haute-Savoie. Ouvrier boulanger, env. 40 ans, + .
957 48e Le Biot, id., Haute-Savoie. Porteur de contraintes, 69 ans,+ .
958 485 Meillerie, Evian-les-Bains, Haute-Savoie. Journalier, 30 ans, + .
959 47e Vevey, district de \'evey, canton de J'aud (Suisse). Commissionnaire, 42 ans, + .
963 500 Saint-Martin-de-la-Porte, Saint-Michel-en-Maurienne, Savoie. L'institu- teur de Beaune, env. 50 ans, + .
964 498 Bozel, id., Savoie. Cultivateur, env. 30 ans,-f-.
965 499 Séez, Bourg-Saint-Maurice, Savoie. Jeune homme de 18 ans, élève de l'école normale primaire, en vacances, + .
966 505 Courmayeur, mandement de Morgex, arrondissement à'Aoste (Italie). Instituteur, 58 ans.-}-.
967 490 Chamonix, id., Haute-Savoie. Le secrétaire de la mairie, env. 35 ans,-)-.
968 478 Saint-Maurice, district de Saint-Maurice, canton du Valais (Suisse).
A'ianouvrier, env. 65 ans, -|-.
969 477 L'Etivaz, commune de Château d'Oex, district du pays d'En-Haut, canton
de Vaud (Suisse). Vieillard de 75 ans,-)--
971 514 Monêtier-les-Bains, id., Hautes-Alpes. Le secrétaire de la mairie, env.
45 ans,-|-.
972 509 Oulx, mandement d'Oulx, arrondissement de Su^e, province de Turin
— 55
973 975
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977
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980 981 982
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515 50S
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(Italie). Professeur de gymnastique, en vacances, env. 25 ans,+ mais habitant Casale. Lanslebourg, id., Savoie. Notaire, 40='"=, + .
Aoste, mandement et arrondissement d'AosIe, province de Turin (Italie).
Ancien instituteur, env. 70 ans. Bourg-Saint-Pierre, district d'Entremont, canton du Valais (Suisse).
Cultivateur, env. 35 ans,-l-.
Chàble, district d'Entremont, canton du Valais (^_ jse). Apiculteur,
50='", + . Nendaz, district de Conthey, canton du Valais (Suisse). Notaire, env.
40 ans,-}-.
Lens, district de Sierre, canton du l'alais (Suisse). Le président de la
commune, env. 50 ans, 4-. Guillestre, id., Hautes-Alpes. Maréchal-ferrant, env. 35 ans,-|-. Aiguilles, id., Hautes-Alpes. Maréchal-ferrant, 70 ans, + . Maïsette, commune de Faët, mandement de Perrier, arrondissement de
Pigiierol, province de Turin (Italie). Le régent (instituteur) de Bobi
(Bobbio-Pellice), env. 45 ans,-|-. Champorcher, mandement de Donnas, arrondissement à'AosIe, province
de Turin (Italie). Cultivateur, 45 ans,-|- mais habitant actuellement la
banlieue de Châtillon. Châtillon, mandement de Châtillon, arrondissement d'Aoste, province de
l'urin (Italie). Instituteur, env. 45 ans,-|-. Ayas, mandement de \'errès, arrondissement à'Aoste, province de Turin
(Italie). Petit cultivateur, 50^'"^, -f mais habitant Châtillon. Evolène, district de Hérens, canton du Valais (Suisse). Instituteur, 40^'"=,
+ • Vissoye, district de Sierre, canton du Valais (Suisse). Avocat de Sierre,
3o"i"S-)-. Fontan, Breil, Alpes-Maritimes. Le secrétaire de la mairie, env. 32 ans,
-f et y résidant. Saint-Sauveur, id., Alpes-Maritimes. Le secrétaire de la mairie, 27 ans,
-f. Patois sensiblement le même dans toute la vallée de la Tinée. Bobi, mandement de La Tour, arrondissement de Pigiierol, province de
Turin (Italie). La femme du pasteur, env. 40 ans, et un de ses voisins
cultivateur, env. 70 ans,-f-|-.
CARTES INCOMPLÈTES DE L'ATLAS GÉNÉRAL
.( DATE DE L'APPARITION DE CERTAINS MOTS DANS LE Q.UESTIONNAIRE )
Les mots suivants ont été régulièrement demandés à partir du numéro d'ordre chrono- logique qui les accompagne.
acier 80
ils s'agenouilleraient
80 andain 80 un arc 80 arête 80 s'asseoir 80 avec une flèche 80 avoir (la foire) 80 n'aie pas peur 80 battoir 170 de beaux hommes
245 belette 80 blaireau 80 bouillir 252? cerisier sauvage ,
voir : merisier du lait caillé 80 ceux qui 80 cerfeuil 80 chacun pour soi 80
charnière 80 chatouiller 80 chènevis 132 ? chèvrefeuille So chiffon 80 civière So coin à fendre 80 devant lui So que vous disiez 80 échalotte 80 églantier 24 enclume du fau- cheur 57 èpervier 80 étable 67 ? étourdir 80 étourneau 80 finissent 80 finiras-tu 80 que vous finissiez 80 .. la foire 80
geai 80
gencive 80
gifle 80
gratte-cul 1 55
grillon 80
guichet 80
if 80
lente 80
je me lève 80
si vous vous levez 80
je suis malade 80
merisier 57
métier 235
niche 65 ?
orvet 80
pâquerette 80
pâte 235
perchoir 80
elle est perdue 80
perdrix, perdreau 80
planche à laver 170
plus que toi 80 poinçon 80 prêter 235 tu remplis 80 tu remplissais 80 renard 80 roter 80 ruche 57 sécher 184 ? suivre 60 tarière 106 toit à porcs léo trayon 245 treille 80 bien trempé 80 je viens 80 vert de gris 66 une vessie gonflée
80 vilebrequin 106 vrille io6
Les noms de plantes qui ne donnent que des cartes incomplètes quant au nord du ter- ritoire, ont été demandés régulièrement â partir du n° 156, et l'absence de leur forme patoise à partir de ce numéro d'ordre chronologique a les mêmes causes que celles que représente dans les cartes complètes le point d'interrogation auprès d'un numéro.
Les feuilles qui viendront à la suite de l'atlas général et ne comprendront que des cartes de la moitié méridionale de la France, auront de nombreuses formes supplémentaires, notamment à partir du n" 282.
HACON, PROTAT FRÈRES, IMPRIMEURS
L'ATLAS LINGUISTIQUE DE LA FRA. -, se compo- sera Je 1700 à 1900 feuilles.
Il parait par fascicules de 50 feuilles, dont le prix, qui a été de 20 tr. pour les souscriptions antérieures au i" mai 1901, est dès maintenant porté à 25 fr.
Un petit nombre d'exemplaires sont tirés sur papier Japon français très résistant; le prix du fascicule de cette édition est fixé à 30 fr.
MAÇON, PROTAT FRÉRKS, IMPRIMEURS
PC 2705
Ct56 Notice
Ciilliéron, Jules Louis Atlas
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UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY
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